La collection…
Il y a les cartes postales, les timbres, les faux dauphins, les boules de neige, les mugs, les badges, les sous-vêtements, les magnets, les photos d’animaux, les gants de cuisine, les ennuis, toutes sorte de boutons, les bâtons de rouge à lèvres, les crèmes de nuit et de jour…
Il y a les bracelets qu’on ne porte jamais, les pochettes de disques, les tableaux de grands maîtres, les livres de cuisine, les vachettes fantaisie, les porte-clé, les couverts, les fers à repasser, les casseroles en cuivre, la dentelle, la monnaie, les histoires de Tintin et Milou, les antiquités, les formule 1 miniatures, les épées et les vieilles armes…
Il en faut des boîtes, des trousses, des placards !...
Collectionner, c’est chercher l’introuvable.
Hulya, Yves, Louise et Nathalie.
Expression autour des animaux…Fier comme un coq ; les snobs sont emplumés !
Fort comme un bœuf : une force de la nature qui finit dans l’assiette.
Rusé comme un renard et malin comme un singe : être aux aguets, à tâtons, faire des tours et des détours.
Souffler comme un phoque, après l’apnée, après un marathon sur la banquise.
Doux comme un agneau, être gentil, obéissant, donner sa laine, son bêlement.
Hulya, Yves, Louise et Nathalie.
A la pause, Yves a fait une dictée (texte sur les « Repasseuses » de Degas – un tableau qui avait été observé la semaine d’avant)
Hulya a conjugué le verbe venir au présent et même au passé composé.
Phrase de Nathalie : "Je suis souple comme mes pieds".
Ce tableau, c’est comme un jardin social, comme le Jardin de l’Espoir, comme la fête des fruits pour l’homme. Il y a des légumes et ça fait un visage – comme un soleil. Ce personnage a de bonnes joues avec des pêches. Le nez, c’est une poire ; les yeux, des cerises ; les paupières, des petits pois dans des cosses ; les sourcils, c’est du blé. Il a la bouche en cerise, un marron avec ses piques pour barbe. Le front, c’est un fond d’artichaut. Les oreilles, des figues. Pour les cheveux, c’est un mélange : raisins noirs, raisins blancs, épis de blé. Il a du maïs dans les oreilles.
Pour faire le cou, le peintre a mis une courgette, un navet, une aubergine, des oignons blancs. Les épaulettes sont en feuilles de chou et en artichaut. En décoration, il a de la salade.
On peut le manger après : une marmite et puis hop ! Un tableau à consommer rapidement ! Pour la soupe populaire ! Dommage que ce ne soit que de la peinture ! Il faudrait le reconstituer en vrai, avec de vrais légumes bio ! L’art ne nourrit pas que l’esprit ! Il nourrit l’âme et le corps !
Hulya, Yves, Louise et Nathalie.
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