vendredi 30 avril 2010

Bientôt dans le spectacle "Mémoires"

La date du 29 mai se rapproche. C'est ce jour là que Louise et Aïcha se produiront sur la grande scène de la Scène Nationale dans le spectacle "Mémoires". En attendant elles continuent à travailler au sein de l'atelier d'écriture sur les textes qui seront utilisés pour le spectacle. .
Louise vous propose son dernier texte. Il s'est agi pour elle d'écrire une lettre à la Louise qu'elle était à 20 ans.....Comme toujours elle l'a fait avec toute sa poésie et sa sincérité. Elle attend avec impatience vos commentaires.
Catherine
***************************************************************
"Chère moi,
Tu sais, j’ai beaucoup changé. J’ai mûri.
Toi tu étais une chenille dans un cocon et au cours du temps et des années tu t’es transformée.
Maintenant je peux te confier les erreurs du passé.
Pour le regard des autres, j’ai voulu changer, transformer mon corps et je me suis mise en danger de mort.
A 20 ans on veut faire pareil que les amis.
On veut ressembler aux femmes que l’on voit dans les journaux.
Tu sais j’ai fait un cheminement et je m’accepte comme je suis.
Au fil du temps, je sens que je suis devenue un magnifique papillon qui aime la liberté et qui fait du bien autour de lui.
On fait tous des erreurs mais en cheminant, on arrive toujours à trouver sa voie.
Crée-toi ta propre façon de vivre.
Je t’embrasse. "
Louise

mardi 13 avril 2010

Festival Ciné-Environnement à Sées

Lors de la 16ème édition ciné environnement de Sées nous sommes allés voir un dessin animé appelé « Mon voisin TOTORO » film d’animation de HAYAO Miyazaki et un documentaire "Au pays du nucléaire" de Hester Hoffenberg .
Mon voisin TOTORO :
Film imaginaire visant un public d’enfant.
C’est l’histoire de deux petites filles qui emménagent à la campagne avec leur père pour se rapprocher de l’hôpital où séjourne leur mère. Elles vont découvrir un monde imaginaire où vivent des créatures appelées Chili TOTORO (petit), chu TOTORO (moyen) et O TOTORO (grand). Ces créatures se cachent dans des endroits sombres et humides. Ils dorment le jour et vivent la nuit, ils se nourrissent de glands et de noix.
Un jour la petite fille lors d’une promenade rencontre Chili TOTORO et le suit grâce à des glands qu’il perd de son sac. Elle se retrouve dans un tunnel et tombe sur O TOTORO (gros) endormi, ils vont ensuite s’amuser et le sommeil emporte la petite fille qui va s’endormir sur son ami imaginaire.
Au réveil les créatures ont disparu, elle se retrouve seule face à sa sœur qui la cherche. La petite fille explique son aventure mais sa sœur ne la croit pas, elles rentrent chez elles.
Mais un jour, la grande sœur rencontre O TOTORO et croit l’histoire de sa sœur.
Suite à un télégramme reçu de l’hôpital informant que leur mère était bien malade, la petite fille prend la fuite pour la retrouver et se perd dans la forêt.
Tout le village se mobilise pour retrouver la petite fille, mais O TOTORO appelle un ami (un car déguisé en chat) qui indique « destination petite fille » et le car la retrouve.
Il dépose les deux sœurs dans un arbre près de l’hôpital pour voir leur mère et celle-ci croit voir ses deux filles, mais la réalité n’est autre qu’un monde imaginaire.

Ecrit par Coralie, Marylène, Cindy aidées de Delphine (bénévole).

Au pays du nucléaire :

Ce commentaire réalisé et présenté par Hester Hoffenberg nous montre la relation du nucléaire et des personnes dans la région la plus nucléarisée de la planète, en France à la Hague en Normandie.

Ce documentaire nous démontre plusieurs types de comportements vis-à-vis de la COGEMA , possesseur de la centrale du retraitement, du stockage et de l’enfouissement des déchets nucléaires .
Il y a ceux qui sont pour, adhérents du nucléaire, représentés principalement par les personnes qui y travaillent (très gros employeur de la région), qui y trouvent un intérêt comme les communes avoisinantes sous forme de subventions et taxes professionnelles, ainsi que d’autres organismes, entreprises et commerces, mais, aussi ceux qui simplement ne se posent pas de questions et vivent avec la COGEMA comme avec n’importe quelle autre usine.
Il y a ceux qui sont contre, qui voient la COGEMA comme une verrue défigurant le paysage.
Il y a l’ACRO (association pour le contrôle de la radioactivité dans l’ouest), qui par ces relevés marins dévoile une quantité de rejets de césium dont le pourcentage dépasse toutes les limites car à, l’heure actuelle, il n’existe pas de filtre assez fin pour retenir ces particules.
Il y a des personnes ayant des craintes vis-à-vis des centres de stockage ; d’une part, à cause de leur durée de radioactivité (plus de cent mille ans) et d’autre part à cause de la qualité de cet enfouissement, qui révèle des problèmes ne serait-ce que par les fissures et les effondrements du site de stockage, et, par les révélations d’une personne en charge de la construction dudit site de défaut de construction (site fait à même le sol ou rien n’empêche les infiltrations futures dans le sol et les nappes phréatiques), inhérentes à la méconnaissance des techniques à employer et à l’évolution de celles-ci pour l’époque.
Quant aux énergies renouvelables : les éoliennes gourmandes en co2 à fabriquer d’un faible rendement et dont personne ne veut chez soi, les panneaux solaires très difficiles à recycler et ayant une faible durée de vie, ces énergies au nombre insuffisant et au rendement trop faible, que peuvent-elles faire dans un pays dont l’électricité est à 85 % nucléaire, et dont la demande croissante en énergie pousse à fabriquer de nouveaux réacteurs : les EPR.
Impossible, sans doute, de revenir au sans nucléaire. Dans plusieurs années les centrales en fin de vie devront-elles aussi être recyclées produisant encore plus de déchets radioactifs ?
Dans ces conditions , une question se pose alors : quel pourcentage de nucléaire peut-on ou doit-on accepter ?

Texte rédigé par Christophe D. et Patricia R.
Saisi par Christophe.