mardi 30 septembre 2008

Vendredi 26 septembre à l’Epicerie Sociale

Donner la vie
Il faut être deux.
On est pressé de l’avoir mais il faut attendre.
L’enfant se porte bien.
Il grandit lentement, en prenant son temps.
On lui apporte beaucoup d’amour, pour qu’il soit heureux.
Ensemble, on sera heureux.

Kathy, future maman.



Mon amie la crevette Aline
Les pêcheurs ont pêché des crevettes pour les vendre sur le marché. Anita achète des crevettes chez le poissonnier et dans le lot, une crevette l’appela. Elle lui dit qu’elle s’appelle Aline la Crevette Rose.
Anita veut la manger mais la crevette s’est mise à crier. "Ne me mange pas !", a dit Aline qui essaie de se défendre. Anita la met alors dans son aquarium, et tous les jours, elle lui dit « Bonjour !»; elle lui parle.
« Mais ça mange quoi, une crevette ? Des dauphins ? On ne peut pas en avoir dans sa baignoire !… Qu’est-ce que ça mange une crevette ? Des petits poissons ? Du caviar ? Du saumon ? Une baleine ? Un requin ? Ce n’est pas facile d’avoir une crevette chez soi !...

Anita.



Suite d’acrostiches…

ALINE
Amie
Libre, tu
Ignores la
Nourriture
Essentielle


ANITA
Animal dans les
Nuages
Image
T
errible d’
Acrostiche !


KATHY
Kcaouette d’
Alençon
Ton
Hirondelle
Y vole.


LOUISE
Lumineuse
Optimiste
Pour la vie
Inégalable
Sensuelle et
Elégante.


SONIA
Simple et
O
riginale,
N’oublie pas l’
Imagination de l’
Ame.

lundi 29 septembre 2008

L'équipe professionnelle de la Boîte aux Lettres

Patricia, Karine, Sophie, Catherine, Christelle, Marie-Pierre et Sonia .

vendredi 26 septembre 2008

France 3 Normandie

Mercredi 17 septembre, deux journalistes de France 3 Basse-Normandie sont venus voir comment fonctionnait l’association La Boîte aux Lettres, et en particulier le groupe « Accompagnement Spécifique Travailleurs Handicapés ».
Toute la matinée, ils nous ont filmé : on a répondu à leurs questions. Certains étaient à l’aise, d’autres très stressés. On a découvert comment travaillaient les journalistes.
Suite au reportage, nous avons eu des encouragements pour la suite de nos démarches.


Le groupe Vert.

mercredi 24 septembre 2008

Code de la Route, mercredi 24 septembre



































Mercredi, nous avons joué à un jeu sur la sécurité routière avec Stéphanie, bénévole, et Sonia, formatrice. Ce jeu a été créé à La Boîte aux Letttres : on circule à travers les rues de la ville d'Alençon en lançant des dés et en répondant aux questions sur les panneaux de la circulation et sur les règles du code de la route.
Il y avait Muriel, Véronique, Rodha, Estrela, Mama, Cynthia, Zineb, Daisy et Marina.

A la Cité des Métiers : rencontre avec Jean-Claude Tirel jeudi 11 septembre.

Jean-Claude Tirel, bénévole de l’association EGEE (Entente des générations pour l’Emploi et l’Entreprise) nous a parlé de l’orientation, de la formation et de l’emploi. Avec son vidéo-projecteur, il nous a expliqué comment construire notre projet professionnel en cinq étapes, comment faire un bon CV. On a vu aussi les pièges à éviter, les cinq point essentiels de la lettre de motivation (pas plus de 12 lignes).
Il nous a montré comment répondre aux questions des recruteurs et comment réussir son entretien d’embauche : la question importante à poser avant de partir est : « Quand aurai-je une réponse ? ». Jean-Claude Tirel nous a donné des astuces sur notre signature, sur la manière de serrer la main, et la manière de se présenter. Monsieur Tirel nous a bien informés en donnant de bons conseils.


Le groupe Vert.

Protégeons les êtres vivants et la planète Terre


Le groupe "expression" a travaillé sur le thème de l'environnement. Voici le texte imaginé, écrit et saisi sur l'ordinateur par ce groupe :
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Nous devons tous protéger l’environnement en commençant de chez nous, parce qu’il faut considérer la planète comme chez nous. On nettoie son appartement pour se sentir bien ; on nettoie aussi devant notre porte. Et si chacun faisait ça, tout le quartier serait propre. L’environnement, c’est le respect des êtres vivants.
Il faut trier les poubelles avant de les mettre dans les conteneurs : verre, plastiques, papier, déchets ménagers. Ca permet de les recycler afin de moins polluer. Il faut économiser l’eau : par exemple, pour laver la vaisselle, si on n’a pas de lave-vaisselle, on la met dans une cuvette pour économiser l’eau. Et pour laver le linge, il faut faire une machine « pleine ».
Pour
économiser l’électricité, il faut toujours éteindre la lumière quand on quitte la pièce, et éteindre les appareils comme la télévision, l’ordinateur, le lecteur DVD... On doit aussi utiliser les ampoules basse consommation.
Il faut protéger les
rivières (enlever les barrages, et avoir une eau claire qu’on peut boire), mais aussi les forêts (qui brûlent ou qui sont coupées), et les animaux qui disparaissent. Les pesticides tuent la terre et donnent des cancers. Les hérissons qui mangent des limaces empoisonnées meurent empoisonnés eux aussi. Il faut revenir au naturel, à l’agriculture Bio.
Il y a trop de voitures et trop de camions. Et il ne faut plus prendre de sacs en plastique dans les boutiques.
Il y a trop de gâchis ; il faut apprendre à ne pas gaspiller.
Les glaciers fondent à cause du trou de la couche d’ozone, le temps est détraqué, les inondations augmentent… On n’est pas les habitants d’un pays ; on est les habitants d’une planète !
Un chewing-gum jeté par terre met 5 ans à disparaître. Les mégots, les sacs en plastique, les papiers d’emballage ne sont pas à jeter dans la rue ou dans la campagne. Il faudrait des panneaux qui informent ceux qui polluent qu’ils risquent des contraventions.


C’est dommage d’être obligé de faire peur pour que les gens comprennent !...
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Mama, Estrela, Cynthia, Fatma, Marina, Daisy, Zineb et Véronique.

lundi 22 septembre 2008

Histoires à l'Epicerie Sociale

Anne-Marie, Louise, Françoise, Anita et Dores.

Vendredi 19 septembre, on s'est installé dans la pièce où les bénévoles et les bénéficaires de l'Epicerie Sociale prennent le café. On était tout près de la bibliothèque et des étagères de jouets. On a choisi un jouet et on a imaginé son histoire...

Robert le souriceau vient de Colmar. C'est une peluche qui est venue à Alençon en avion. Il a été donné à un nourrisson : c'est un cadeau pour la naissance de Donovan. Le bébé ne pouvait pas s'en séparer. Il lui faisait des bisous, des câlins.
Un jour, quand Donovan avait deux ans, il a oublié Robert dans le bus. Le petit garçon n'a pas dormi de la nuit : Robert lui manquait. Une petite fille a récupéré Robert mais comme elle avait déjà beaucoup de jouets, elle l'a donné à l'Epicerie Sociale.
Aline.


Sonia est un éléphant rose et bleu. C'est un doudou en polyamide qui a été fabriqué en Chine. Il est venu à Alençon en bateau avec tous ses copains. Il était en rayon dans un grand magasin pour noël. Il n'aimait pas noël; il s'est retrouvé tout seul. Aucun enfant ne voulait de lui. Il est arrivé par hasard à l'Epicerie Sociale, tout triste, mais il a retrouvé des copains.
Anita.

Cette poupée s'appelle Famosa. Elle est espagnole d'origine. Elle a appartenu à ma fille. Elle l'a eue à trois ans. Elle l'adorait, elle lui parlait, elle la dorlotait. Puis ma fille a grandi; elle a pris de l'âge. Et on a découvert l'Epicerie Sociale. Ma fille a confié sa poupée au coin « café » pour que les enfants qui passent puissent jouer avec.
Louise.

mercredi 17 septembre 2008

petite phrase...


Les bénévoles nous donnent des ailes.

Mama et Cynthia.

lundi 15 septembre 2008

Atelier d'écriture à l'Epicerie Sociale vendredi 12 septembre

Vendredi 12 septembre, Sonia, formatrice à La Boîte aux lettres, a animé un atelier d'écriture dans le local de l'Epicerie Sociale. Elle a demandé à Anita et Dores le premier adjectif (mot qui décrit) qui lui venait par la tête, puis un nom, un verbe, un lieu et un temps. Ce « cadavre exquis » aménagé a donné ces trois phrases suivantes :

Un poireau rouge et vert court dans le champ tous les trois jours.
Un arbre magnifique saute en rond quand les moineaux chantent.
Un arbre bleu court dans le jardin tous les mois de mai.



Avant de faire de la calligraphie, Sonia a demandé à Anita de lui dire le premier mot (nom d'objet) qui lui venait à l'esprit : ce fut le téléphone portable. Anita, guidée par Sonia, a alors imaginé...


La journée d'un portable.
Ca commence par des boutons tripotés. Je me réveille avec la musique. Et on me glisse dans une poche en tissu blanc et doux.
Souvent j'attends longtemps. Quand je sonne, ça me fait vibrer. Ca chatouille!
Anita me cherche dans la poche, me trouve et me dit « Allo? ». Il y a alors une conversation entre nous.
Sur mon écran, il y a la photo de la petite-fille d'Anita; ça me remplit. Je ne suis plus seul et ça me fait plaisir.
Parfois je me nourris au courant électrique. Je ne sens rien car c'est toujours quand je dors.
Anita.

les panneaux du code de la route à travers un jeu




























Mercredi 10 septembre, à l'atelier code de la route, Rodha, Estrela, Cynthia, Mama et Zineb ont découvert un jeu sur le code de la route. Ce jeu a été créé par deux bénévoles, Joëlle et Stéphanie, et par deux formatrices, Patricia et Karine.
Stéphanie et Joëlle ont montré au groupe comment on y joue : il y a un parcours avec des questions sur les panneaux de la circulation et sur les lois de la sécurité routière. C'est Mama et Zineb qui ont obtenu le plus de points.

mercredi 10 septembre 2008

Visite à l'ANPE

Jeudi 28 août, nous avons rencontré madame Tourancheau, animatrice d’équipe à l’ANPE d’Alençon. Elle a répondu à toutes nos questions concernant le rôle de l’ANPE et celui de l’ASSEDIC (qui vont fusionner le 1er janvier 2009).
Elle a parlé aussi de l’Offre Valable d’Emploi, des prestations de l’ANPE, des sites Internet
www.anpe.fr et www.handicapzero.org, des pénalités pour les entreprises qui n’embauchent pas de Travailleurs Handicapés (c’est l’équivalent de 20 salaires à temps plein), des aides à la mobilité et des aides pour le déménagement, ainsi que les contrats aidés.
Cette rencontre nous a permis de mieux connaître le fonctionnement de l’ANPE et des différentes structures qui s’occupent de l’insertion professionnelle. Tous nos remerciements à Madame Tourancheau.


Le groupe Vert (Accompagnement Spécifique Travailleurs Handicapés)

A l'épicerie sociale, vendredi 5 septembre

Vendredi 5 septembre, à l'atelier d'écriture avec une formatrice de la Boîte aux Lettres (Sonia) à l'Epicerie Sociale de Courteille, nous avons écrit plusieurs textes.

Observation du tableau de Paul Gauguin, « Arearea » (« Joyeux étés ») 1892.

C'est un jardin comme un paradis. Dans ce jardin, il y a plein de choses : il y a des fleurs, des chiens; il y a des gens qui dansent. Aussi, il y a un prince avec une princesse : le prince joue de la flûte. C'est un très beau jardin.
Rohda.

La nature vivante est dans ce tableau. Dans le jardin, il y a de la musique, des statues, de l'adoration, de l'esprit libre, de l'harmonie avec les animaux, de belles fleurs; et la vie règne. Il y a tant de chaleur!
Estrela.


Note de Sonia : Il faisait très gris ce jour-là, avec du vent et de la pluie. Nous avons travaillé avec Rodha la formule « il y a » dont elle n'est pas habituée.


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Ecriture à partir de phrases de Christian Bobin trouvées dans « Lettres d'or » : ces phrases sont données avec des mots en moins. Aux participants de l'atelier d'écriture d'imaginer les mots qui manquent (en bleu) :

Dehors, il y a beaucoup de choses. Un vent qui chante passe sur la ville. Il traverse toutes choses comme une parole disparue. Il fait comme un murmure disant « Ecoute-moi bien ». Dedans, il y a la télévision de la salle à manger. Il y a un vase avec des fleurs sur la table. Dedans se trouvent tous mes meubles.
Rodha.

Dehors, il y a des arbres. Un vent fort passe sur eux. Il traverse toutes choses comme la parole d'un ange. Il fait comme un murmure disant « Je suis là. Personne ne connaît ma colère mais j'existe. Je suis partout ». Dedans, il y a la respiration de la vie. Il y a du café sur la table. Dedans se trouvent la chaleur et le battement de mon coeur.
Estrela.

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Au printemps, l'oiseau est content
La merveille de l'été, c'est le soleil
L'automne, c'est la saison des parapluies retournés
Et l'hiver : bonhomme de neige et chocolat chaud.

Rodha et Estrela

Note de Sonia : Au début, l'automne n'était que la « saison des parapluies ». Et puis Estrela s'est souvenue d'une anecdote : elle était dans le vent et la pluie, et son parapluie s'est retourné brusquement. Elle essayait de le remettre et elle s'est aperçu que tout le monde autour d'elle la regardait! Cela l'a beaucoup fait rire ! Et nous aussi !

mardi 9 septembre 2008

Petit clin d'oeil aux bénévoles qui sont auprès de l'équipe pédagogique professionnelle de La Boîte aux Lettres

Merci à Yvette, Daniel, Gisèle, Jean, Joëlle, Mireille, Marie-Claude, Martine, Nadège, mais aussi à Stéphanie, Jacques, Odile, Claudine, Roger-Paul, Colette, Annick, Marie-José et Simone.

jeudi 4 septembre 2008

Sourire

Fin de journée, en sortant d'un atelier de français,
phrase entendue dans l'escalier :
"A chaque fois qu'on sort d'ici, on a la bouche qui sourit".
Merci Cynthia pour votre sourire!

mercredi 3 septembre 2008

Si demain je pars sur une île déserte...


Vendredi 29 août, à l'atelier d'écriture de l'Epicerie Sociale (Alençon), on a revu le verbe « être » au présent, et aussi le verbe « partir », et le pluriel des mots. Et puis Sonia, la formatrice de La Boîte aux Lettres, nous a demandé de compléter la phrase : « Si demain je pars sur une île déserte, j'emmène avec moi... »

Si demain je pars sur une île déserte, j'emmène avec moi...
mes enfants, mon chapeau, un pantalon, de la boisson, de la nourriture, un lave-vaisselle, le bonheur et un peigne.
Rohda.


Si demain je pars sur une île déserte, j'emmène avec moi...
mon mari, mes cachets contre le mal de tête, toutes sortes d'animaux, et notamment des pigeons pour envoyer le courrier et des poules pour les oeufs, un couteau, du sel, des graines pour un potager, du patchouli.
Louise.

Si demain je pars sur une île déserte, j'emmène avec moi...
un livre, un stylo, un chapeau, un manteau, une brosse à dents, une amie, des chocolats, ma trousse de maquillage pour me faire belle, pour mon plaisir, ma montre, aucun homme, la photo de mes enfants, le souvenir de mes amis.

Estrela.

Si demain je pars sur une île déserte, j'emmène avec moi...
une lampe, un plan, une boussole, des vêtements, de la crème solaire, un chapeau, mon chien, des livres, un couteau suisse, un miroir, une casserole, un album photos.

Viviane.

Si demain je pars sur une île déserte, j'emmène avec moi...
mon mari, mon chat, ma console de musique et de jeux avec son chargeur solaire, mon lit et ma couverture, mes produits de beauté, mes cachets contre la migraine et la trousse de secours, du feu et un couteau, du fil et un hameçon, une casserole... Non, en fait, je n'emmène que mon mari car il y a déjà tout là-bas.
Valérie.

Si demain je pars sur une île déserte, j'emmène avec moi...
de l'eau, le soleil et ma maison, un portable si ça "passe", une bombe insecticide, des cartes postales, un thermos avec du café chaud dedans, des allumettes ou un briquet, des gants pour ne pas avoir froid, le parfum d'une rose, de la menthe et mon enfant – je le plie en deux dans ma valise!
Brigitte.

Si demain je pars sur une île déserte, j'emmène avec moi...
le nécessaire pour dormir, de la nourriture, des médicaments, du chocolat en tablette, du sucre, des amis et un réchaud.

Jean-Claude.


Note de Sonia : Je suis venue à la rencontre de Jean-Claude, à l'Epicerie Sociale. Je lui ai demandé de compléter la phrase : « Si demain je pars sur une île déserte, j'emmène avec moi... ».
- Mais ce n'est pas possible! Je ne sais pas lire!
- Pas de souci : je prends des notes.
Vous me dîtes et je note!

Il réfléchit, me donne ses mots. Puis on regarde sa liste, je la lis à haute voix. J'oublie de dire le mot "chocolat". Il le pointe du doigt :
- Eh! Vous avez oublié le mot "Chocolat"!
- Ah! Vous voyez! Vous savez lire!

Reprise des ateliers à Sées

Orne Hebdo - mardi 2 septembre 2008.
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