mercredi 16 décembre 2009
Atelier d'Ecriture
vendredi 11 décembre 2009
Atelier d'écriture à l'Epicerie Sociale - vendredi 4 décembre
L’atelier d’écriture, c’est pour apprendre l’écriture. On raconte des histoires. On imagine des poèmes. On invente des textes originaux. On écrit, on dessine, on rencontre d’autres personnes. On voit des personnes. On est bien ensemble. On fait de la calligraphie. On est heureux d’être avec notre « prof » pour apprendre à nous débrouiller tout seul. On crée des liens. On parle, on communique. On mange des gâteaux ; on fait des pauses café. On fait travailler la mémoire. On se cultive. On peut écrire… « la mer » sur le sable. « Soleil » sur le meuble « Etoile » sur le mur « Ecriture » sur un cahier « Adresses » sur un carnet « Joie de vivre » sur une vitre « pa – ma - mi- ton » sur une ardoise « A mon amour » sur une photo « Je t’aime » dans l’air « Alphabet » sur un tableau noir « Bisous » sur la main « Dessins » sur un cahier de brouillon « Toi et moi » sur la peau « Menu » sur une ardoise « salades » sur un carton « Pôle Emploi » sur un post-it « Appeler maman » sur un carnet « sale » sur la voiture Nathalie, Kathy et Brigitte.
Tableau de Mary Cassatt : « Mère et enfant » Une maman porte son bébé dans les bras. Le bébé met sa main dans la bouche. Il serre les poings. Il baille et il a les joues rouges : il a chaud. Il est peut-être malade. La maman raconte des histoires à son bébé. Ils font des câlins. Le peintre n’a jamais eu d’enfants ; elle peint par rapport à ce qu’elle a vu. Ce tableau fait penser à l’adoption - le bonheur de l’adoption. Il n’y a pas de décor – juste la mère et l’enfant, avec leurs couleurs. Kathy, Nathalie et Brigitte. |
jeudi 3 décembre 2009
On dirait...
En atelier de Français (production d’écrit), nous avons observé des dessins et nous avons imaginé ce que cela pouvait bien représenter… Travail sur les expressions liées aux hypothèses. Chaque lettre majuscule correspond à un dessin. A : Vu du dessus, je crois qu’il s’agit de deux tables et quatre dossiers de chaises. B : On dirait de l’eau polluée. C : Ça doit être la porte à deux battants d’un restaurant parisien. D : On dirait une souris qui court après sa queue ! E : Je me demande si ce n’est pas une roue de caravane. F : C’est peut-être des pales d’un hélicoptères. G : Ce doit être soit des oreilles de lapin à l’aube, soit un dormeur qui a les pieds qui dépasse. H : Ça ressemble à un trou de souris près d’une fissure. I : On dirait un pare-soleil avec ventouse. Didier, Joan, Tasana, Stéphane, Jean-Claude, Dominique, Fanny, Frédéric, Joël. Et Joëlle, bénévole. |
mardi 1 décembre 2009
Atelier d'écriture à l'Epicerie Sociale vendredi 27 novembre
Auguste Renoir : « Jeunes filles au piano »
Il y a deux demoiselles – peut-être des cousines ou des amis ou des sœurs – dans une belle maison aux couleurs chaudes. Elles sont devant le piano : la jeune fille assise sur une chaise dorée joue du piano ; l’autre, qui est brune, l’aide. C’est peut-être son professeur. La joueuse de piano a un nœud bleu dans les cheveux et c’est la même couleur que le ruban de sa robe. La brune a un col en dentelle blanche. Les jeunes filles sont concentrées sur la partition. Il y a d’autres partitions sur le fauteuil. Il y a des tableaux au fond de la pièce – qui doit être un salon. Elles sont habillées de façon légère ; la maison est chaleureuse. On a l’impression que ces jeunes filles sont dans un petit coin tranquille. Il y a beaucoup d’or ; ça fait riche, chic, bourgeois, chaud.
Dans un joli vase, il y a des petites fleurs de la même couleur que les vêtements ; ces fleurs expriment la joie au niveau de la musique.
On ne voit pas bien les traits des visages. Il y a des contrastes entre le vert, le jaune et le rouge. On voit bien que ce n’est pas un tableau du XXème siècle : il a été peint il y a 117 ans.
Gwenaëlle, Dimitri, Anarise, Nathalie et Kathy.
Décalage...
Nous avons cherché des noms et des adjectifs qui sont souvent ensemble, comme «ciel bleu» ou «citron jaune». Puis, nous avons décalé les adjectifs de cette liste. Voici ce que cela donne…
Ciel jaune
Citron rouge
Raisin noir
Chocolat blanc
Chien orange
Orange rouge
Tomate rose
Lèvres noires
Chambre orange
Carotte blanche
Neige marron
Arbre orange
Citrouille noire
Trou rose
Joues jaunes
Patate noire
Lune rouge
Nez vert
Plante rouge
Rose marron
Cheval jaune
Soleil vert
Salade blanche
Nuage rouge
Steak vert
Pomme bleue
Feuille rouge
Rouge à lèvres blanc
Pain rose
Radis blanc
Vin bleu
Flamme blanche
Ours noir
Chat turquoise
Mer rouge.
Gwenaëlle, Dimitri, Anarise, Nathalie et Kathy.
Ateler d'écriture... du vendredi 31 juillet !
La collection…
Il y a les cartes postales, les timbres, les faux dauphins, les boules de neige, les mugs, les badges, les sous-vêtements, les magnets, les photos d’animaux, les gants de cuisine, les ennuis, toutes sorte de boutons, les bâtons de rouge à lèvres, les crèmes de nuit et de jour…
Il y a les bracelets qu’on ne porte jamais, les pochettes de disques, les tableaux de grands maîtres, les livres de cuisine, les vachettes fantaisie, les porte-clé, les couverts, les fers à repasser, les casseroles en cuivre, la dentelle, la monnaie, les histoires de Tintin et Milou, les antiquités, les formule 1 miniatures, les épées et les vieilles armes…
Il en faut des boîtes, des trousses, des placards !...
Collectionner, c’est chercher l’introuvable.
Hulya, Yves, Louise et Nathalie.
Expression autour des animaux…Fier comme un coq ; les snobs sont emplumés !
Fort comme un bœuf : une force de la nature qui finit dans l’assiette.
Rusé comme un renard et malin comme un singe : être aux aguets, à tâtons, faire des tours et des détours.
Souffler comme un phoque, après l’apnée, après un marathon sur la banquise.
Doux comme un agneau, être gentil, obéissant, donner sa laine, son bêlement.
Hulya, Yves, Louise et Nathalie.
A la pause, Yves a fait une dictée (texte sur les « Repasseuses » de Degas – un tableau qui avait été observé la semaine d’avant)
Hulya a conjugué le verbe venir au présent et même au passé composé.
Phrase de Nathalie : "Je suis souple comme mes pieds".
Ce tableau, c’est comme un jardin social, comme le Jardin de l’Espoir, comme la fête des fruits pour l’homme. Il y a des légumes et ça fait un visage – comme un soleil. Ce personnage a de bonnes joues avec des pêches. Le nez, c’est une poire ; les yeux, des cerises ; les paupières, des petits pois dans des cosses ; les sourcils, c’est du blé. Il a la bouche en cerise, un marron avec ses piques pour barbe. Le front, c’est un fond d’artichaut. Les oreilles, des figues. Pour les cheveux, c’est un mélange : raisins noirs, raisins blancs, épis de blé. Il a du maïs dans les oreilles.
Pour faire le cou, le peintre a mis une courgette, un navet, une aubergine, des oignons blancs. Les épaulettes sont en feuilles de chou et en artichaut. En décoration, il a de la salade.
On peut le manger après : une marmite et puis hop ! Un tableau à consommer rapidement ! Pour la soupe populaire ! Dommage que ce ne soit que de la peinture ! Il faudrait le reconstituer en vrai, avec de vrais légumes bio ! L’art ne nourrit pas que l’esprit ! Il nourrit l’âme et le corps !
Hulya, Yves, Louise et Nathalie.