jeudi 14 février 2008

Le rêve de Monica


Sébastian, un apprenant de La Boîte aux Lettres, nous a parlé de son pays, la Roumanie, mais aussi de sa femme, Monica, entraîneur au club d’escrime "Les Ducs d’Alençon". On a proposé à Monica de venir nous voir parce que ce n’est pas commun, une femme maître d’armes ! Elle avait déjà suivi l’atelier de français à La Boîte aux Lettres en 2005 ; cela lui a fait plaisir de revenir et de répondre à nos questions.

A quel âge avez-vous commencé l’escrime ?
M : "J’ai commencé à 9 ans".

Pourquoi avez-vous choisi l’escrime ?
M : "Ma voisine partait très souvent en compétition d’escrime et elle rapportait des coupes et des médailles. Elle m’a donné envie de découvrir ce sport".

Quels autres sports faîtes-vous ?
M : "La natation et l’athlétisme".

Depuis quand êtes-vous entraîneur ?
M : "Je suis maître d’armes depuis 1993. Je suis diplômée de l’Université des Sports de Bucarest. J’ai participé en tant que sportive à des compétitions internationales. Ensuite j’ai entraîné les sportifs de la coupe du monde en Allemagne en 1997. Un sportif roumain a terminé 8ème au classement".

Comment êtes-vous arrivée en France ?
M : "Je voyais mes collègues partir à l’étranger et j’ai voulu tenter ma chance. J’ai cherché sur Internet et j’ai vu l’annonce du club des Ducs d’Alençon sur leur site Internet. Je suis arrivée en 2005. La Roumanie est à 2.400 Km d’Alençon. Mon mari et mes deux enfants m’ont rejointe seulement un an plus tard ; mon fils avait 7 ans et ma fille 4 ans. 2005 a été l’année la plus difficile de ma vie !"

Aimez-vous la France ?
M : "En France, il y a de bonnes structures pour les enfants et le sport est bien développé. Ils peuvent découvrir beaucoup de sports.
Ici, il fait beaucoup moins froid qu’en Roumanie et puis on mange beaucoup de crustacés".


Est-ce que votre fils fait aussi de l’escrime ?
M : "Oui il a commencé à pratiquer l’escrime en février 2007 mais je ne l’ai pas forcé".

C’est un sport difficile ?
M : "C’est un sport de combat avec une arme qui demande une grande maîtrise de soi. Pour ce sport individuel, la technique ne suffit pas. Le mental compte beaucoup".

Merci Monica. Et merci à Yvette (bénévole).

Aucun commentaire: