samedi 13 décembre 2008

La Maison de la Sécurité Routière




















































































Rencontre avec Monsieur Colin, de la Maison de la Sécurité Routière (Direction Départementale de l’Equipement) : Il y a deux ans que cette « maison » existe. Il s’occupe des familles de victimes : papiers pour les familles. Il s’occupe aussi des personnes qui ont des problèmes avec les constats d’accident, pour les voitures, les vélos ou les scooters.
Il faut faire attention quand on signe un constat. Il faut 48 heures pour déclarer un accident mais on n’est pas obligé de signer le constat à l’amiable si on n’est pas d’accord.
« Capitaine de soirée », c’est organisé par les boîtes de nuit qui ont passé des contrats avec l’Etat. Le capitaine de soirée, c’est celui qui ne boit pas et qui peut conduire.
Monsieur Colin travaille avec les pompiers, la gendarmerie, la police, les forces de l’ordre et les associations de victimes et de familles de victimes. Il nous a raconté par exemple qu’un enfant de 30 kg pèse trois fois plus lourd au moment d’un choc en voiture.
Dose à ne pas dépasser : 0,50g d’alcool par litre de sang.
0,25g/l (1 verre) : il faut plus de deux heures pour récupérer.
Si on prend du cannabis et de l’alcool, ça augmente l’effet de l’alcool. Le sucre aussi.
La Maison de Sécurité Routière a fait faire un prototype : des lunettes spéciales pour faire voir aux automobilistes les dangers de l’alcool. Il y a des lunettes blanches pour le jour, et la nuit des lunettes noires. Pour être dans la peau de quelqu’un qui a pris des produits interdits pour conduire (alcool, drogue...).
Najet a fait le test des « lunettes » la première. Elle ne voyait pas bien. Elle avait peur de tomber sur les cônes de sécurité. La deuxième qui a fait le test, c’est Cynthia. Elle a dit qu’elle voyait flou. Le troisième a été Philippe, avec des lunettes blanches pour le jour et des lunettes noires pour la nuit. Il a dit que ça créait un décalage ; il marchait en biais.
On a tous eu un éthylotest et monsieur Colin a soufflé dans le ballon (éthylotest) pour nous expliquer comment l’utiliser avant de prendre la route.
Véronique.

On a appris beaucoup de choses. Si on associe l’alcool avec du sucre, avec des médicaments ou avec des stupéfiants, l’effet est encore plus grand ; c’est encore plus dangereux. Le test avec des lunettes spéciales pour connaître les dangers de l’alcool : quand on porte ces lunettes, on a le vertige, on croit que tout va bien mais le danger est là, on marche de travers alors qu’on croit marcher tout droit, on est dans le brouillard, on ne voit pas le danger, on évalue mal les distances. On a l’impression que le monde tourne autour de nous, comme quand on est malade.
L’alcool, c’est un danger pour nous et pour ceux qui sont avec nous et pour les autres sur la route.

Groupe « code de la route ».

Un parcours avec les lunettes : il faut trouver la clé sur un cône de sécurité, faire le parcours jusqu’à la boîte et essayer de l’ouvrir. Ce n’est pas du tout facile ; il faut trouver le trou de la serrure. On ne voit même pas la clé – même de près !
Najet.

Je ne connais pas les effets de l’alcool parce que je ne bois pas .Si on prend de l’alcool, ça entraine des dangers.
Un demi-verre de bière, pour moi, c’est beaucoup. Je n’en ai jamais bu. Parfois les gens qui commencent à boire de l’alcool, vont continuer à en boire.
Fatma.

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