Les apprenants de Sées continuent de vous faire visiter leur ville

ITINERAIRE 2 :

Les Halles :


Rue Montjaloux :


Rue Billy :


Place de la 2ème DB :


Ecole Marie Immaculée (ancienne école de Marylène, apprenante sagienne) :




Maison où est né Bernard, apprenant sagien :




Chapelle Saint Joseph :



Ancien Verger du Petit Séminaire :




Vieille Tour :


La Basilique :


Le Cours des Fontaines :


Bernard, Emilie, Marylène, Nathalie (apprenants) et Joëlle (bénévole)

Mardi 28 avril, avec La Cité des Métiers

Hier, mardi après-midi, à la Halle aux toiles, on a vu les métiers du secteur de l'industrie : la plasturgie, l'agro-alimentaire, la métallurgie, l'atelier graphique. C'était intéressant. Il y avait beaucoup d'informations.
Tulay et Dilber.

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Au stand de la plasturgie, Isabelle était étonnée de savoir que son pull polaire, était du plastique mélangé.
On a vu une raquette de ping-pong faite avec du plastique mélangé avec du bois. On aurait cru du bois. Elle était très légère, plus légère que les raquettes en bois. Et en plus, c’est plus solide.
Il y avait une imprimerie qui travaillait avec du papier recyclé. Ils travaillent au millimètre près, surtout pour le pliage. Sinon ça part à la poubelle. Il faut bien connaître son travail.
Bruno, Nazim, Nejlà, Fatma, David, Fatim, Tasana, Hélène, Isabelle, Dominique.

(Merci à Claudine, bénévole, pour son aide)

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Mardi 5 mai, grâce à la Cité des Métiers, nous avons aussi visité deux entreprises alençonnaises : Appli'Plast et Techmo 61.

Les photos de la viste d'Handi'chiens

Atelier d'écriture au Libre Service Social avec Sonia

« Un bar aux Folies-Bergère », d’Edouard Manet.
Une jeune femme est derrière un comptoir. Elle est bien habillée, bien coiffée, très élégante ; elle est chic et porte de beaux bijoux. Mais elle est triste. Même à cette époque, on était triste. C’était dur.

Elle est pensive, réservée. Elle est dans son coin, seule, sans parler, dans la fête. Elle attend. Elle attend que le spectacle se termine pour servir. Elle sert des boissons de luxe aux notables : il y a du champagne, du whisky. On dirait qu’il y a du rosé.
C’est un endroit de rencontre pour s’encanailler : les artistes attendent les danseuses ; les notables retrouvent leurs amis, leurs invités. A-t-elle une collègue ou est-ce son reflet dans le miroir ? Est-ce Monsieur Manet que l’on voit à droite du tableau ? Il n’est que dans le miroir ? Il est là sans être là, on dirait. Il attend pour dire son discours.
Manet avait le sens de l’humour ; on ne trouve sa signature que si on cherche bien : pourquoi a-t-il signé sur l’étiquette d’une bouteille et en tout petit ?!

A la demande de quelques participants, j'ai amené les autoportraits et les photographies de Paul Gauguin, Edouard Manet, Claude Monet, Auguste Renoir, Pablo Picasso et Paul Verlaine. Mais aussi le célèbre tableau de Henri Fancin-Latour, "Le coin de table", on l'on voit Paul Verlaine et Arthur Rimbaud.

Je leur ai aussi raconté, à leur demande, deux épisodes passionnés : lorsque Vincent Van Gogh s'est coupé l'oreille après une dispute avec Paul Gauguin, et lorsque Paul Verlaine tira sur Arthur Rimbaud.

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Consigne : donner un mot puis trouver un lieu où se cache, où se blottit, où attend chacun de ces mots.

Sur le cerisier, une échelle.
Dans mon cœur, l’amitié.
Dans le linge, le vent.
Dans l’atelier, le travail.
Sur la terre, les arbres.
Près de la maison, le jardin.
Dans la lumière, le soleil.
Dans la marmite, le chou.
Dans le régime, la banane.
Dans le château fort, une porte.
Sur le manège, un cheval.
A Rome, du chocolat.
Dans la tarte, un poireau.
Dans la piscine, un dauphin.
Dans l’assiette, une salade.
Dans le voyage, le temps.
Sur le toit, un chat.
Sur la table, un vase.
Dans les hauteurs, une montagne.

Son Amary, Eric, Yves, Gérard, Viviane, Nathalie, Hulya et Louise.
Avec la participation d’Yvette, bénévole.

Gérard, Viviane, Nathalie, Yves, Louise, Yvette et Hulya.

L'atelier d'écriture

Vendredi 17 avril, à l’épicerie sociale.

La semaine d’avant, Nathalie avait dit : « On est tout mou de ce temps ». J’ai eu envie de rebondir sur cette phrase pour qu’elle devienne le début d’une drôle d’histoire. C’est l’idée d’un texte sans fin, reprenant le mot que l’on vient de quitter… Sonia.

On est tout mou de ce temps.

Pourtant les temps sont durs,

durs comme un mur,

un mur de mousse,

une mousse de chocolat,

du chocolat en poudre,

de la poudre d’escampette – non : de la poudre d’or !

De l’or en feuilles,

en feuilles de laurier,

du laurier pour mitonner un bon plat,

ou un plat plat,

aussi plat que mon voisin,

mon voisin qui fait du bruit,

un bruit de castagnettes,

des castagnettes du dimanche,

des dimanches en pyjama,

en pyjama de soie,

toute la journée chez soi... parce qu’on est tout mou,

On est tout mou de ce temps…

Son Amary, Mercy, Yves, Khadidja, Dilber, Claude, Nathalie, Louise et Eric.

Travail autour de deux portraits.

Vincent Van Gogh, Autoportrait (1889)
Dès qu’on regarde ce tableau, c’est les yeux qu’on voit. Son regard est dur, sévère, exigent envers lui-même. C’est un regard hagard, vide. Les yeux bleus, les sourcils froncés, une barbe rousse et bien taillée, il n’est pas très beau. Il a un drôle de nez, mais ca, il n’y est pour rien…
Il a trente cinq ans ; il est encore jeune mais il a déjà des rides. Il n’est pas content. Il est triste. C’est le silence, austère et inquiétant.
Il y a du bleu, du vert et du jaune. C’est de la peinture à huile mais on a l’impression que c’est très épais. Dans le fond, on dirait des flammes ; ça reflète son humeur.
Il est bien habillé, bien peigné, propre. Il n’est pas riche. Il a sacrifié sa vie à la peinture. Il est mort l’année d’après.

Auguste Renoir, Femme au jabot blanc (1880)
Des yeux bleus et malicieux, une bouche rouge, une fleur rose clair à la boutonnière : la jeune femme est figée. Elle est belle, d’un certain charme et d’un certain âge - peut-être trente ans - le teint clair. Ses cheveux sont frisés. Elle est bien habillée, et porte des petites boucles d’oreille. Elle est concentrée, fière. Mais elle n’a pas de chapeau.
Il y a de la joie sans sourire ; quand on regarde de près, elle est plus gaie que de loin.
Les couleurs sont claires, lumineuse, dans les teintes marron ; c’est comme un camaïeu. Le fond est plus clair que ses vêtements. La signature du peintre est en haut parce qu’en bas, la peinture est foncée.

Son Amary, Mercy, Yves, Khadidja, Dilber, Claude, Nathalie, Louise et Eric.

Soutien à Handi'Chiens (Ouest France 3 avril 2009)

Cliquez sur l'article pour l'agrandir.

Texte des apprenants de Sées :

Jeudi 2 avril, nous sommes allés à Alençon pour visiter l’association Handi’Chiens et voir une démonstration. Sur place, on a retrouvé les apprenants de la Boîte aux Lettres d’Alençon.

L’association humanitaire de Handi’chiens a été créée en 1989.
Aujourd’hui, en France, cinq millions de personnes souffrent d’un handicap ; 1,5 millions d’entre elle, dont de nombreux enfants, souffrent de maladies neuromusculaires.

L’association achète des chiots Labrador ou Golden Retriever pour être dressés pour les handicapés.

Après ils sont gardés par une maison d’accueil pour être éduqués.

On a apprécié la séance car c’était intéressant.
Les éducateurs apprennent aux chiens comment faire pour ramasser des objets.

Ils nous ont montré des exercices pour dresser les chiens à ramasser un portefeuille, des lunettes, des clés etc.

En cas d’accident, le chien alerte les gens pour secourir la victime.

Les stagiaires de Sées et d’Alençon ont remis des sacs de bouchons à Handi’chiens et ils vont continuer à en récolter.

Les bouchons sont utilisés pour fabriquer des polaires, des jouets etc.

Bernard, Emilie, Nathalie.
(apprenants de Sées)

Atelier d'écriture : article de Ouest France (11/12 avril 2009)

Cliquez sur l'article pour l'agrandir.

Atelier d'écriture, vendredi 10 avril, à l'Epicerie Sociale

En faisant le tour de la terre…

Je suis un jeune chanteur qui fait de la musique pop à Londres.
Je suis un cuisinier québécois dans un joli paquebot qui voyage autour de l’Amérique du Sud.
Je suis une éducatrice pour les enfants en difficulté en France.
Je suis un Inuit qui pêche pour survivre et qui lutte contre le froid.

Je suis un enfant d’Afrique, fils du désert.
Je suis le chef d’un grand hôtel qui accueille beaucoup de touristes à San Francisco.
Je suis en visite à Istanbul, dans ses mosquées, dans ses églises, dans ses musées.
Je suis un Chinois qui pêche sur un petit bateau parmi le bruit des oiseaux.
Je suis une grand-mère japonaise qui cueille des fleurs à Hiroshima.
Je suis un jardinier du château de Versailles et je taille les haies en arrondi.
Je suis une reine égyptienne avec un harem d’hommes.
Je suis un chanteur d’opéra italien et je fais mes gammes.
Je suis un berger espagnol dans un champ, avec mon chien et quelques moutons.

Viviane, Claude, Nathalie, Eric, Hulya, Tulay, Louise, Yves, Brigitte.

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La main qui écrit…
Avec le pouce, l’index et le majeur, la main écrit. Elle a appris à tenir un crayon, à faire des lettres, des chiffres, des ratures, des poèmes… Parce qu’on est tous poètes !
Quand ma main prend un stylo, elle a la forme d’une pince. C’est mon cerveau qui la commande. Toutes les idées passent par le cerveau jusqu’à la main qui tient le crayon, jusqu’à la feuille.
Quand j’écris, mes yeux sont à vingt centimètres du papier ; ma main gauche est posée à plat sur la table.
On peut écrire des romans, des livres sur la nature, le règne végétal…
Je suis droitière... Pourquoi mes filles sont gauchères ?!... Je ne comprends pas !
La main écrit, la main tremble ; j’ai des crampes.
Sur le tableau, la main est fine et grande, avec beaucoup de veines. Moi, je n’en ai pas, de veine… Elles sont toutes petites ; on ne les voit pas. Ma main a des griffures de chat et elle est toute fripée.
La main qui écrit bouge. Elle tient le crayon jusqu’à inventer des histoires…

Viviane, Claude, Nathalie, Eric, Hulya, Tulay, Louise, Yves, Brigitte.

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Photographie avec la journaliste de Ouest France (elle est à gauche sur la photo) qui est venue faire un article sur nous.

Louise, une participante à l'atelier d'écriture, est à droite mais elle est coupée sur la photo !!!

On ne voit que sa main !

Phrase de Nathalie : On est tout mou de ce temps.

A l'atelier "Echanges de Savoirs", mercredi 1er avril

J’ai tricoté ce chapeau pour ma fille Aleta. C’était facile à tricoter.

Claudine m’a montré comment faire ce chapeau. C’est une dame qui est bénévole à la Boîte aux Lettres.

Marina.

(texte écrit et saisi sur l'ordinateur par Marina. Photos de Nadine)

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Le festival Ciné-environnement à Sées

Les apprenants de la Boîte aux Lettres de Sées vous parlent des 3 films qu'ils sont allés voir dans le cadre du festival Ciné-Environnement de Sées qui s'est déroulé fin Mars.

Le monde selon Monsanto

Monsanto est une multinationale américaine qui est spécialisée dans les produits chimiques.
Elle fabrique le Round up, les hormones de croissance et elle est spécialisée dans les OGM (organismes génétiquement modifiés).
Le documentaire montre que l'utilisation de ces produits peut provoquer des cancers, des tumeurs et autres maladies mais aussi abime l'environnement.

Réactions suite à ce documentaire:

- Comment faire pour arrêter tout ça ? (Nathalie)
- Ca m'a choquée. (Emilie)
- Ca fait peur. (Christine)
- Ce qui m'a le plus choquée, ce sont les foetus déformés dans les bocaux.(Marylène)
- On n'a pas assez d'infos vis à vis de ça.(Mickael)
- C'est la fin du monde.(Cédric)
- Ils veulent produire plus mais si on en meurt plus… (Frédéric)
- La projection était suivi d'un débat, c'était intéressant mais trop scientifique.

WALL-E

C’est l’histoire d’un robot qui nettoie seul la terre en attendant le retour des hommes partis en raison d’une pollution trop importante.
Un jour, un autre robot : Eve arrive sur terre. Sa mission est de trouver une plante, soit un signe de vie.
Wall-E lui fait découvrir son univers et lui montre une plante dans une chaussure.
Eve voyant la chose, la prend et repart dans son vaisseau nommé Axion.
Mais Wall-E s’est accroché au vaisseau pour la suivre. Il découvre alors un autre monde où les gens sont servis par les robots. Lorsque le capitaine découvre la plante, les robots se rebellent afin que le vaisseau ne retourne pas sur terre car dans l’espace ils se sont rendus indispensables. Les humains reprennent le dessus et retournent sur terre pour la cultiver.
Le film était fantastique !

Mia et le Migou

C'est l'histoire d'une petite fille qui est à la recherche de son papa. Celui-ci travaille sur un immense chantier qui doit transformer une forêt tropicale en une résidence hôtelière.
Après une très longue marche, elle découvre un arbre à l'envers protégé par de drôles de créatures appelées les « Migous ».
Ceux-ci vont aider Mia à retrouver son père.
Régulièrement, le chantier est victime de mystérieux accidents.
Le patron du chantier décide alors de tuer les Migous car il pense qu’ils sont responsables de ces accidents.
Il finit par détruire l'arbre mystérieux qui prend feu et métamorphose le climat.
Le chantier sera abandonné, Mia retrouve son père. L'arbre mystérieux repousse comme par miracle, les « Migous » revivent normalement car c'est l'arbre qui les protège.
La nature finit toujours par reprendre le dessus.

Cédric, Christine, Emilie, Frédéric, Guylène,Mickaël, Nathalie.

Atelier d'écriture à l'Epicerie Sociale avec Sonia.

De nouvelles expressions figurées prises au sens propre !

Avoir la tête en l’air… elle part ailleurs, dans un autre monde. Et si on ne fait pas attention, elle s’envole, on se cogne !

Savoir sa leçon sur le bout des doigts… les doigts de pieds ?! Faudrait marcher pieds nus !

Ne pas perdre le fil de la conversation… Sinon, ça devient un labyrinthe, on s’emmêle les pédales, les pinceaux !

Rire comme une baleine… Ca doit chatouiller quand elle mange de petites choses… des crevettes, des sardines – mais pas des crabes ! Mais ça… On n’est pas sous la mer pour voir ce qui s’y passe !

Etre muet comme une carpe… Elle ne dit rien parce qu’elle réfléchit, elle est timide, elle n’est pas contente, elle a peur de se faire disputer, elle est triste…

Etre bavard comme une pie… Bavarde et voleuse ! Elle radote, elle s’écoute parler.

Avoir un chat dans la gorge… On tousse, on étouffe, on crache des poils ! Ca gratte ! On peut même voir la queue du chat bouger !

Poser un lapin… Un gros lapin de Garenne : on le colle à la glue au point du rendez-vous, sur le macadam.

Minute papillon !... C’est un papillon avec un chronomètre entre les ailes : 60 secondes par fleur !

Etre nu comme un ver… Sans poil, sans plume, sans écaille. Il aime le naturisme et le dévêtu. Il aime l’atteinte à la pudeur.

Louise, Eric, Yves, Kathy, Viviane, Naïma et Nathalie.


Travail sur la représentation d’un écrivain : Saint-Augustin écrivant sous l’inspiration divine (une enluminure d’un manuscrit du Mont Saint-Michel).
L’ange parle au saint et le saint, pour ne pas oublier, met sur un cahier les mots qu’il entend. La bouteille d’encre ressemble à un chien, à un animal très bizarre qui fait des grimaces. Le saint parle à l’archange et il écrit de la main droite avec une plume assez longue. On dirait une plume de paon. C’est un ange qui lui dicte les mots. On dirait qu’il est assis sur une commode marron. L’ange écoute et parle. Celui qui est assis sur le trône a un parchemin dans la main gauche. Ca doit être un livre, les dix commandements, une histoire, la bible. On dirait qu’il a un tapis volant sous les pieds. Sous la voûte, le saint est aussi un ange et il y a des oiseaux.


Je parle, je parle…
- Moi, je parle à mes poissons. Je leur dis « bonjour » et « bon appétit ». Je les appelle avec leur nom et on nage dans le bonheur ! Leur nom, c’est secret !
- Moi, je cause à mes plantes et à mes oiseaux.
- Moi, je ne parle pas à mes plantes. Seulement à mes poissons. Sinon, je deviens folle ! Au moins, ils bougent !
- Moi, je parle à mon chat. Il fait « Miaou »… Surtout à ma mère. Parce que moi… Mon chat me connaît ! Je le taquine toujours…


Travail autour d’un texte avec des mots manquants puis découverte du texte complet : « La Terre aime le soleil » de Jacques Prévert.

La terre aime respirer
Et elle tourne pour la lune
Et le soleil la trouve chaude
Et il tourne pour elle;
Et quand il est brillant
Il va se coucher
Et la lune tourne.
Eric.

La terre aime le soleil
Et elle tourne pour se réchauffer
Et le soleil la trouve jolie
Et il brille pour elle;
Et quand il est parti
Il va se reposer
Et la lune le remplace.
Yves.

La terre aime faire l’amour
Et elle tourne pour s’épanouir
Et le soleil la trouve troublante
Et il s’épanouit pour elle;
Et quand il est heureux
Il va rayonner de tous ses rayons
Et la lune ouvre son cœur, témoin d’un amour éternel.
Louise.

La terre aime tourner
Et elle tourne pour faire le tour du soleil
Et le soleil la trouve froide
Et il éblouit pour elle;
Et quand il est endormi
Il va vers la lune
Et la lune regarde la terre.
Viviane.

La terre aime la lune
Et elle tourne pour elle
Et le soleil la trouve belle
Et il chauffe pour elle;
Et quand il est en hauteur
Il va voyager
Et la lune aussi.
Nathalie.

La terre aime la vie
Et elle tourne pour la vie
Et le soleil la trouve jolie
Et il éclaire pour elle;
Et quand il est en face
Il va se balader tout autour
Et la lune se repose.
Kathy.

La terre aime la nature
Et elle tourne pour 24 heures
Et le soleil la trouve belle
Et il fait de la chaleur pour elle;
Et quand il est couché
Il va tourner
Et la lune brille.
Naïma.

La terre aime le soleil
Et elle tourne pour se faire admirer
Et le soleil la trouve belle
Et il brille pour elle;
Et quand il est fatigué
Il va se coucher
Et la lune se lève.
Jacques Prévert.