Comment repérer les personnes en difficulté dans les savoirs de base ? Comment les accompagner vers une formation ? Tels étaient les deux grands axes de la formation « Devenir médiateur en illettrisme » proposée par La Boîte aux Lettres (Atelier de Formation de Base) jeudi 2 et vendredi 3 octobre. Les participantes de cette session venaient de différentes structures : ANPE, Cap Emploi, Conseil Général, Mission Locale, APE (Accueil et Promotion des Etrangers), centres sociaux, ADAIE, Ateliers Féminins et La Boîte aux Lettres (une bénévole).
« 9% de la population française ne maîtrise pas les savoirs de base, soit 3.100.000 personnes », a précisé Catherine Forner, directrice de La Boîte aux Lettres, qui animait la session avec Patricia Koelz, une formatrice de cette association de lutte contre l’illettrisme. « Il y a des indices d’illettrisme dans l’expression, les parcours scolaire et professionnel, la façon dont la personne organise ses déplacements ou gère son temps… », a expliqué Catherine Forner. Il faut alors trouver les bons mots mais il faut aussi du temps pour que la personne accepte d’entrer en formation à La Boîte aux Lettres. « Personne ne peut apprendre sur une injonction ».
Vaincre les idées reçues, réfléchir sur les causes de l’illettrisme, savoir détecter, apprendre à valoriser les apprentissages non scolaires, dédramatiser, susciter l’envie… La formation, suivie par 15 participantes, était riche et variée, transformant ce tabou qu’est l’illettrisme en base d’échanges pour un accompagnement réussi. Différents supports ont été utilisés, et notamment des documents administratifs pour souligner tout ce qui peut les rendre difficiles à utiliser : mots à double sens, questionnaires avec des conditions, tableaux à double entrée, etc.
« En tant que professionnelle de l'insertion, je peux à présent prendre en compte les difficultés des personnes que j'accompagne pour travailler un projet professionnel », a expliqué Anne, une des participantes. « Un meilleur accompagnement des personnes concernées est alors possible dès lors qu'on maîtrise les causes et les conséquences pour chacun », a ajouté Nathalie. Et pour Sylvette, une autre participante, il y a désormais une « prise de conscience des difficultés dans la vie quotidienne des personnes illettrées. Il faut surtout continuer à croire en l'évolution des personnes ». Cette session sera complétée par une demi-journée en novembre pour découvrir les outils de La Boîte aux Lettres.
« 9% de la population française ne maîtrise pas les savoirs de base, soit 3.100.000 personnes », a précisé Catherine Forner, directrice de La Boîte aux Lettres, qui animait la session avec Patricia Koelz, une formatrice de cette association de lutte contre l’illettrisme. « Il y a des indices d’illettrisme dans l’expression, les parcours scolaire et professionnel, la façon dont la personne organise ses déplacements ou gère son temps… », a expliqué Catherine Forner. Il faut alors trouver les bons mots mais il faut aussi du temps pour que la personne accepte d’entrer en formation à La Boîte aux Lettres. « Personne ne peut apprendre sur une injonction ».
Vaincre les idées reçues, réfléchir sur les causes de l’illettrisme, savoir détecter, apprendre à valoriser les apprentissages non scolaires, dédramatiser, susciter l’envie… La formation, suivie par 15 participantes, était riche et variée, transformant ce tabou qu’est l’illettrisme en base d’échanges pour un accompagnement réussi. Différents supports ont été utilisés, et notamment des documents administratifs pour souligner tout ce qui peut les rendre difficiles à utiliser : mots à double sens, questionnaires avec des conditions, tableaux à double entrée, etc.
« En tant que professionnelle de l'insertion, je peux à présent prendre en compte les difficultés des personnes que j'accompagne pour travailler un projet professionnel », a expliqué Anne, une des participantes. « Un meilleur accompagnement des personnes concernées est alors possible dès lors qu'on maîtrise les causes et les conséquences pour chacun », a ajouté Nathalie. Et pour Sylvette, une autre participante, il y a désormais une « prise de conscience des difficultés dans la vie quotidienne des personnes illettrées. Il faut surtout continuer à croire en l'évolution des personnes ». Cette session sera complétée par une demi-journée en novembre pour découvrir les outils de La Boîte aux Lettres.
Article de L'Orne Hebdo (mardi 7 octobre 2008).
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