mercredi 12 novembre 2008

Rencontre avec Elisa Fiasca aux Archives Municipales


























L'exposition "les femmes, en images et en clichés":

Marianne
Il y avait une affiche pour le catalogue d’une exposition à Alençon en 1898 sur l’industrie, le commerce et les beaux-arts. C’était une exposition nationale et internationale. Il y avait aussi un agenda illustré de 1900 sur les grands magasins du Gagne-petit, rue du Pont Neuf. Marianne invitait à célébrer le 14 juillet 1914.
Véronique.


Il y avait une affiche sur une exposition nationale et internationale : on voyait le Chemin de Fer, la Halle au Blé, un château, le Mont Saint-Michel, et une cavalière, des pommiers, des champs (avec faucille et foin). Il y avait aussi une femme avec une robe blanche, un tablier avec des rayures rouges et des sabots. C’est une peinture sur une fête pour remercier les agriculteurs.
Daisy.

La sportive
Sur l’affiche, il y avait une photo de femmes faisant du vélo. C’était à Montsort en 1944. Il y avait aussi une photo de la ville d’Alençon. Les femmes pouvaient faire plusieurs activités : il y avait l’école de natation et de tennis, 41 Rue de l’Isle, l’école de danse Genest-Biard et le cours de gymnastique harmonique d’Andrée Chertier-1937 (santé).
Fatma.

Les femmes actives
Elles sont ouvrières chez Moulinex en 1959, Sténodactylos à la mairie en 1970, dentellières à Argentan ou encore employées de l’hôtel de Bretagne en 1910… Leur problème, c’était la garde d’enfants. En 1836, il y a une crèche à Alençon. En travaillant à deux, cela apporte plus d’argent. Les jeunes filles étaient emmenées chez les femmes de la Providence qui leur apprenaient tout ce que doit savoir une bonne femme de ménage.
Najet.

La Normande
Elle demande des dons pour les soldats blessés à la guerre. Les femmes ne sont pas habillées pareil d’une époque à une autre. Il y avait la tenue républicaine. Le mode de vie n’était pas le même. Je pensais voir l’évolution des robes des femmes selon les époques.
Bernard.

La comédienne
Il y avait « Madame Sans-Gêne » en 1895, « Le Mari de la Débutante » en 1897 et « L’Hécatombe » de Manon Lescaut en 1892. La comédienne qui joue « Madame Sans-Gêne » est une belle femme, bien habillée avec une très jolie robe. Le théâtre est très chaleureux, avec beaucoup de monde pour « Le Mari de la Débutante ». Il y a la fête et ils sont contents. « L’Hécatombe, un mortel baiser », c’est une histoire de sorcières et de fantômes avec une belle femme qui se transforme.
Cynthia.
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L’infirmière
Elle avait un petit chapeau. Elle protège les enfants malades : « Isolés de leurs quartiers populeux et
industrieux, ils seront traités par cure d’air, de lumière et de soleil. Des activités saines à la mer, en forêt ou à la montagne fortifieront leur organisme ». A partir de 1925, il y avait des timbres antituberculeux destinés à collecter des fonds et développer l’éducation sanitaire. Il y avait deux affiches sur les sanatoriums (250 sanatoriums ont été construits en France entre 1900 et 1950).
Gülsüm.

La rencontre avec Elisa Fiasca, artiste plasticienne, pour le projet "Le Chemin d'Iris" :

Nous étions 15 personnes ; on a été voir une exposition d’anciennes affiches sur les femmes. Nous avons fait la connaissance Elisa. On a participé à un atelier d’expression sur le thème de la femme et on a fait un dessin comme si cela était de la dentelle sur une feuille. Dans les Archives, tout près du musée de la dentelle, il y a les archives de la mairie d’Alençon.
Véronique.

C’était bien – on a parlé surtout de la liberté pour les femmes. Elisa est très jolie, élégante. Elle parle fort ; elle parle comme les politiciens. Elle contrôle toutes les situations. Elle a vu tous les dessins. Elle voulait faire plaisir à tout le monde. Elle est gentille et elle voulait nous faire avancer.
Rohda.

C’est une artiste et elle a vu dans nos dessins des choses intéressantes.
Estrela.

J’ai découvert de belles choses avec Elisa. Elle nous a demandé de dessiner sur une feuille de papier où il y avait déjà une sorte d’image ; c’était à nous d’imaginer un dessin comme on veut. On a travaillé sur des phrases qui commençaient par « C’est comme… » et « Si la femme était un animal… ». Et elle nous a questionnés à propos de la liberté des femmes aujourd’hui et chacun a eu sa réponse. Elle est venue parce qu’il va y avoir une exposition de ses œuvres dans la Cour Carrée de la dentelle d’Alençon. Ca a été super de travailler avec une artiste comme Elisa. Elle nous a donné des cartes postales comme souvenirs : ce sont des œuvres à elle et je les trouve super jolies.
Cynthia.

Elisa a parlé de la Caravane d’Or et elle a fait des jeux de mots avec des phrases commençant par « C’est comme ». Ce n’est pas facile d’imaginer qu’est-ce que serait la femme si elle était un animal par exemple. Après, on a fait du dessin et posé des questions. Nous avons parlé des femmes qui veulent la liberté. Elisa va faire une exposition sur les femmes dans la Cour Carrée de la Dentelle.
Daisy.

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