Vendredi 19 décembre : atelier d'écriture au Libre Service Social : j’ai proposé un texte avec des mots manquants. Chaque participant a ajouté ses mots (en couleur), créant ainsi un univers personnel et unique. (Sonia).
Il y a plein d’amour.
La lumière est la vie.
Tout semble possible sur la terre.
On entend la poésie.
Les arbres rêvent, les feuilles voyagent, le vent raconte des choses.
Tout le monde est patient.
Tout le monde croit.
C’est bientôt noël.
Il est temps de faire des cadeaux.
Estrela.
Il y a plein de bonheur.
La lumière est éblouissante, éclatante.
Tout semble apaisé sous le soleil.
On entend certaines personnes dire que les enfants sont des anges quand ils rêvent ; les anges voyagent ; les grands-parents et les parents racontent des histoires.
Tout le monde est concentré, dynamique.
Tout le monde essaie de s’en sortir dans la vie.
C’est bientôt noël.
Il est temps de préparer la fête à notre niveau.
Louise.
Il y a plein de plaisirs.
La lumière est faible.
Tout semble difficile ici.
On entend les oiseaux et le vent.
Les chiens rêvent, les gens voyagent, les livres racontent des histoires.
Tout le monde est heureux.
Tout le monde fait les courses.
C’est bientôt noël.
Il est temps de faire la fête.
Eric.
Il y a plein de voitures sur le parking.
La lumière est trop étincelante.
Tout semble calme et serein sous le soleil de Bodega.
On entend les oiseaux qui ramagent tout l’été.
Les enfants rêvent, les touristes voyagent, les touristes racontent des aventures.
Tout le monde est heureux et joyeux en fin d’année.
Tout le monde part en même temps.
C’est bientôt la fin de l’hiver et vive l’été !
Il est temps de plier les voiles ; ça sent le roussi.
Yves.
Il y a plein d’arbres.
La lumière est éteinte.
Tout semble arriver chez moi.
On entend les enfants.
Les femmes rêvent, mon cœur voyage, les amours racontent des histoires.
Tout le monde est fâché.
Tout le monde se dispute et pleure.
C’est bientôt la fin.
Il est temps de me marier.
Esra.
Il y a plein de monde.
La lumière est trop forte.
Tout semble beau sous le soleil de Mexico.
On entend les oiseaux qui chantent.
Les enfants rêvent, les baroudeurs voyagent, les personnes âgées racontent des histoires.
Tout le monde est gentil.
Tout le monde dort.
C’est bientôt la fin des cours.
Il est temps de faire la paix.
Nathalie.
Il y a plein de bonheur.
La lumière est brillante.
Tout semble bloqué.
On entend l’oiseau gris.
Je rêve, les enfants voyagent, les mamans racontent des histoires.
Tout le monde est parfait.
Tout le monde écrit.
C’est bientôt noël.
Il est temps de faire la fête.
Kathy.
Il y a plein de légumes.
La lumière est allumée.
Tout semble dormir.
On entend le bruit des gens.
Mon mari rêve, je voyage, mes enfants racontent le travail.
Tout le monde est tout petit.
Tout le monde danse.
C’est bientôt la fête.
Il est temps de manger.
Son Amary.
mardi 23 décembre 2008
dimanche 21 décembre 2008
Avant-dernière séance pour l'atelier "Accompagnement Spécifique Travailleurs Handicapés"
Jeudi 18 décembre 2008 : dernière séance pour le groupe Vert (ASTH : Accompagnement Spécifique Travailleurs Handicapés, financé par l’AGEFIPH).
C’était donc l’occasion de faire le point sur six mois de formation : remise à niveau en français, mathématiques, informatique, mais aussi Technique de Recherche d’Emploi, bilan personnel, travail sur le projet professionnel, visites d’entreprises, connaissance du monde du travail et PEI (Programme d'Enrichissement Instrumental)… Le PEI... Trois lettres qui ne racontent pas grand chose... sauf pour les stagiaires qui ont pu participer à cet atelier. Le PEI, c'est le Programme d'Enrichissement Instrumental....ce qui en dit à peine plus. Le PEI, c'est une méthode qui permet aux participants d'amélioer leurs capacités d'apprentissage, tout en faisant des exercices qui semblent ludiques et qui n'ont rien à voir avec l'école.
Les changements attendus portent aussi bien sur le travail individuel : réfléchir, verbaliser, relativiser l'échec, développer son autonomie... que sur le travail en groupe : écouter, respecter le rythme des autres, le cadre, convaincre...
Autant de compétences qui sont travaillées dans l'atelier avec un support papier/crayon et qui peuvent être transférées dans des situations professionnelles.
"Ca a été trop court ! Cette formation m’a permis de sortir de moi-même. Les sorties ont été instructives, comme par exemple à La Cité des Métiers ou à la médiathèque. Et puis, j’ai retrouvé le goût du travail. Les formatrices sont sympathiques". Gilles.
"J’ai été beaucoup stressé. Cela a été dur au départ. Par la suite, on comprend que même avec des difficultés, on arrive peut-être à s’en sortir. Il faut continuer. La formation a été très agréable. Le monde du travail a beaucoup changé en peu de temps ; on s’en aperçoit en faisant cette formation". Bernard.
"Les six mois de formation ont passé très vite. Dans notre groupe, l’ambiance était très agréable. Les sorties étaient intéressantes. L’ASTH et le PEI m’ont apporté de la confiance, de la réflexion. L’ASTH m’a permis de confirmer un projet professionnel et de me projeter dans l’avenir. La remise à niveau m’a fait beaucoup de bien. Toute l’ambiance de La Boîte aux Lettres est très sympathique". Fanny.
"La formation de six mois à La Boîte aux Lettres a été trop courte ! Les formatrices sont bien sympathiques et l’ambiance était sympa. J’ai aimé travailler avec Annie pour le PEI, ainsi qu’avec Marie-Pierre pour le CFG et avec Sonia pour les sorties, pour me faire découvrir plein de choses que je ne connaissais pas. Les deux stages que j’ai faits en entreprise m’ont beaucoup plu. Et cela peut m’aider à trouver du travail". Viviane.
"La formation à La Boîte aux Lettres s’est bien passée. Le PEI m’a redonné confiance en moi, avec Annie. Les formatrices sont sympathiques et les autres ateliers se sont bien passés". Corinne.
"Dans l’ASTH, il y a eu une très bonne ambiance – même avec les autres apprenants. Six mois, c’est trop court. Toutes les formatrices sont gentilles et agréables. J’ai bien aimé travailler tous les ateliers, le PEI, les maths, le français, le CNI (Certificat de Navigation sur Internet) et le CFG (Certificat de Formation Générale, diplôme délivré par l’Education Nationale). Tout cela m’a donné confiance en moi. On a évolué ; on a progressé". Didier.
"J’ai aimé les sorties en entreprises avec Sonia. Avec Annie, on a fait le PEI ; ça c’est bien passé et pour les personnes qui font la formation, six mois, c’est trop court". Thierry.
Le groupe Vert (ASTH) vous souhaite
C’était donc l’occasion de faire le point sur six mois de formation : remise à niveau en français, mathématiques, informatique, mais aussi Technique de Recherche d’Emploi, bilan personnel, travail sur le projet professionnel, visites d’entreprises, connaissance du monde du travail et PEI (Programme d'Enrichissement Instrumental)… Le PEI... Trois lettres qui ne racontent pas grand chose... sauf pour les stagiaires qui ont pu participer à cet atelier. Le PEI, c'est le Programme d'Enrichissement Instrumental....ce qui en dit à peine plus. Le PEI, c'est une méthode qui permet aux participants d'amélioer leurs capacités d'apprentissage, tout en faisant des exercices qui semblent ludiques et qui n'ont rien à voir avec l'école.
Les changements attendus portent aussi bien sur le travail individuel : réfléchir, verbaliser, relativiser l'échec, développer son autonomie... que sur le travail en groupe : écouter, respecter le rythme des autres, le cadre, convaincre...
Autant de compétences qui sont travaillées dans l'atelier avec un support papier/crayon et qui peuvent être transférées dans des situations professionnelles.
"Ca a été trop court ! Cette formation m’a permis de sortir de moi-même. Les sorties ont été instructives, comme par exemple à La Cité des Métiers ou à la médiathèque. Et puis, j’ai retrouvé le goût du travail. Les formatrices sont sympathiques". Gilles.
"J’ai été beaucoup stressé. Cela a été dur au départ. Par la suite, on comprend que même avec des difficultés, on arrive peut-être à s’en sortir. Il faut continuer. La formation a été très agréable. Le monde du travail a beaucoup changé en peu de temps ; on s’en aperçoit en faisant cette formation". Bernard.
"Les six mois de formation ont passé très vite. Dans notre groupe, l’ambiance était très agréable. Les sorties étaient intéressantes. L’ASTH et le PEI m’ont apporté de la confiance, de la réflexion. L’ASTH m’a permis de confirmer un projet professionnel et de me projeter dans l’avenir. La remise à niveau m’a fait beaucoup de bien. Toute l’ambiance de La Boîte aux Lettres est très sympathique". Fanny.
"La formation de six mois à La Boîte aux Lettres a été trop courte ! Les formatrices sont bien sympathiques et l’ambiance était sympa. J’ai aimé travailler avec Annie pour le PEI, ainsi qu’avec Marie-Pierre pour le CFG et avec Sonia pour les sorties, pour me faire découvrir plein de choses que je ne connaissais pas. Les deux stages que j’ai faits en entreprise m’ont beaucoup plu. Et cela peut m’aider à trouver du travail". Viviane.
"La formation à La Boîte aux Lettres s’est bien passée. Le PEI m’a redonné confiance en moi, avec Annie. Les formatrices sont sympathiques et les autres ateliers se sont bien passés". Corinne.
"Dans l’ASTH, il y a eu une très bonne ambiance – même avec les autres apprenants. Six mois, c’est trop court. Toutes les formatrices sont gentilles et agréables. J’ai bien aimé travailler tous les ateliers, le PEI, les maths, le français, le CNI (Certificat de Navigation sur Internet) et le CFG (Certificat de Formation Générale, diplôme délivré par l’Education Nationale). Tout cela m’a donné confiance en moi. On a évolué ; on a progressé". Didier.
"J’ai aimé les sorties en entreprises avec Sonia. Avec Annie, on a fait le PEI ; ça c’est bien passé et pour les personnes qui font la formation, six mois, c’est trop court". Thierry.
Le groupe Vert (ASTH) vous souhaite
de très belles fêtes de fin d’année !
samedi 20 décembre 2008
Manpower : le travail d'intérim
Jeudi 11 décembre, nous avons eu la visite d’Isabelle Potin, assistante d’agence Manpower à Alençon. Chacun lui a présenté son parcours. L’agence d’intérim fait le lien entre l’offre d’emploi et la demande.
Isabelle nous a dit qu’il fallait multiplier ses chances pour trouver un emploi. Elle nous a incité à déposer notre candidature sur le site : www.manpower.fr .
L’agence Manpower s’adapte aux demandes et veut se diversifier vers plusieurs métiers. Les intérimaires, qui sont des salariés de l’agence d’intérim, ont des avantages sociaux avec le Fonds d’Actions Sociales du Travail Temporaire : mutuelle, retraite, ancienneté, chèques vacances, etc.
L’agence Manpower s’adapte aux demandes et veut se diversifier vers plusieurs métiers. Les intérimaires, qui sont des salariés de l’agence d’intérim, ont des avantages sociaux avec le Fonds d’Actions Sociales du Travail Temporaire : mutuelle, retraite, ancienneté, chèques vacances, etc.
Dès que l’inscription est faite dans notre ville, on est inscrit aussi dans toutes les autres agences Manpower en France. Une entreprise fait appel à Manpower en cas d’augmentation d’activité professionnelle ou en cas d’absence du personnel (accident, maladie…). Quand un employeur est content du travail, cela peut aboutir sur une embauche définitive.
Cette intervention nous a intéressés et nous remercions Isabelle Potin.
Cette intervention nous a intéressés et nous remercions Isabelle Potin.
lundi 15 décembre 2008
vendredi 12 décembre : atelier d'écriture
Vendredi 12 décembre : atelier d’écriture à l’Epicerie Sociale. Il y avait 10 participants (dont trois apprenantes de La Boîte aux Lettres) : Estrela, Louise, Fatim, Isabelle, Kathy, Esra, Nathalie, Yves, Son Amary et Madi.
Chacun a donné une couleur, puis j’ai demandé à quoi cette couleur leur faisait penser…
Rouge comme un pompier, une rose, la colère, les pommes.
Rose comme la vie, les éléphants, les bonbons, l’amour.
Bleu comme le ciel, la mer, les garçons, les bleus au cœur.
Vert anis comme la nature, les serpents, l’herbe tendre, les berlingots.
Violet comme le nez, les ultras, avant la pluie, un bout d’arc-en-ciel.
Noir, comme un corbillard, moi, le regard, la nuit.
Orange comme les oranges, les feuilles d’automne, le soleil qui se couche.
Marron comme le chocolat, la châtaigne, le désert, les champignons.
Jaune comme l’or, le soleil, les poussins, la jaunisse.
Qu’est-ce qui vous fait rire ?
- Mama (une apprenante de La Boîte aux Lettres)
- quand les enfants font des bêtises
- les dessins animés
- les gens qui se prennent au sérieux
- ce qui se passe dans le monde
- les prétentieux
- Isabelle (une participante) qui fait son show
- les comédies
- le théâtre
-.Elie Semoun, Guy Bedos, Louis de Funès, Fernandel, Arthur, Vincent Macdoom
- les gens qui sont stressés
- les gens qui parlent dans la rue
- les gens qui prennent un poteau sur le trottoir
- les excentriques
- Antoine qui rit (le fils de Louise)
- quand je tombe dans la rue
- quand ma fille joue
- les chauffeurs de bus qui se trompent de route
- les gens qui ne rigolent pas aux blagues
- les pince-sans-rire
- les gens qui ne savent pas mentir.
Qu’est-ce qui n’existe pas ?
- les extraterrestres
- les dinosaures
- la paix dans le monde
- Estrela mal habillée
- l’enfer et le paradis - pour l’instant
- la glace chaude
- le Père Noël dans la cheminée – mais il ne faut pas le dire…
- les serpents qui crachent du feu
- le pouvoir de lire dans les pensées
- le dahu
- du chocolat qui fait maigrir
- les maisons en diamants
- respirer comme un poisson
- redevenir jeune
- Isabelle sans blabla
- Esra moche
Mots composés renversés !
Neige de bonhomme, Noël Père, chocolat au pain, fraises aux tartes, jambon aux sandwiches, livres-serre, modèle à pâter, fruits aux yaourts, lait au riz, lait au café, nœud de tête, bijoux à boîte, queue à tête, claques à tête, musique à boîte, idées à boîte, bras de fracture, manteau de porte, témoin à appel, ciel-en-arc, lait à la soupe, gaz à chambre, gris de vert, terre de vers, boire à verre, tête-serre, lit de bonnet, âne de bonnet, foie de pâté, clown de nez, main à sac, fête de jour…
samedi 13 décembre 2008
La Maison de la Sécurité Routière
Rencontre avec Monsieur Colin, de la Maison de la Sécurité Routière (Direction Départementale de l’Equipement) : Il y a deux ans que cette « maison » existe. Il s’occupe des familles de victimes : papiers pour les familles. Il s’occupe aussi des personnes qui ont des problèmes avec les constats d’accident, pour les voitures, les vélos ou les scooters.
Il faut faire attention quand on signe un constat. Il faut 48 heures pour déclarer un accident mais on n’est pas obligé de signer le constat à l’amiable si on n’est pas d’accord.
« Capitaine de soirée », c’est organisé par les boîtes de nuit qui ont passé des contrats avec l’Etat. Le capitaine de soirée, c’est celui qui ne boit pas et qui peut conduire.
Monsieur Colin travaille avec les pompiers, la gendarmerie, la police, les forces de l’ordre et les associations de victimes et de familles de victimes. Il nous a raconté par exemple qu’un enfant de 30 kg pèse trois fois plus lourd au moment d’un choc en voiture.
Dose à ne pas dépasser : 0,50g d’alcool par litre de sang.
0,25g/l (1 verre) : il faut plus de deux heures pour récupérer.
Si on prend du cannabis et de l’alcool, ça augmente l’effet de l’alcool. Le sucre aussi.
La Maison de Sécurité Routière a fait faire un prototype : des lunettes spéciales pour faire voir aux automobilistes les dangers de l’alcool. Il y a des lunettes blanches pour le jour, et la nuit des lunettes noires. Pour être dans la peau de quelqu’un qui a pris des produits interdits pour conduire (alcool, drogue...).
Najet a fait le test des « lunettes » la première. Elle ne voyait pas bien. Elle avait peur de tomber sur les cônes de sécurité. La deuxième qui a fait le test, c’est Cynthia. Elle a dit qu’elle voyait flou. Le troisième a été Philippe, avec des lunettes blanches pour le jour et des lunettes noires pour la nuit. Il a dit que ça créait un décalage ; il marchait en biais.
On a tous eu un éthylotest et monsieur Colin a soufflé dans le ballon (éthylotest) pour nous expliquer comment l’utiliser avant de prendre la route.
Véronique.
On a appris beaucoup de choses. Si on associe l’alcool avec du sucre, avec des médicaments ou avec des stupéfiants, l’effet est encore plus grand ; c’est encore plus dangereux. Le test avec des lunettes spéciales pour connaître les dangers de l’alcool : quand on porte ces lunettes, on a le vertige, on croit que tout va bien mais le danger est là, on marche de travers alors qu’on croit marcher tout droit, on est dans le brouillard, on ne voit pas le danger, on évalue mal les distances. On a l’impression que le monde tourne autour de nous, comme quand on est malade.
L’alcool, c’est un danger pour nous et pour ceux qui sont avec nous et pour les autres sur la route.
Groupe « code de la route ».
Un parcours avec les lunettes : il faut trouver la clé sur un cône de sécurité, faire le parcours jusqu’à la boîte et essayer de l’ouvrir. Ce n’est pas du tout facile ; il faut trouver le trou de la serrure. On ne voit même pas la clé – même de près !
Najet.
Je ne connais pas les effets de l’alcool parce que je ne bois pas .Si on prend de l’alcool, ça entraine des dangers.
Un demi-verre de bière, pour moi, c’est beaucoup. Je n’en ai jamais bu. Parfois les gens qui commencent à boire de l’alcool, vont continuer à en boire.
Fatma.
Il faut faire attention quand on signe un constat. Il faut 48 heures pour déclarer un accident mais on n’est pas obligé de signer le constat à l’amiable si on n’est pas d’accord.
« Capitaine de soirée », c’est organisé par les boîtes de nuit qui ont passé des contrats avec l’Etat. Le capitaine de soirée, c’est celui qui ne boit pas et qui peut conduire.
Monsieur Colin travaille avec les pompiers, la gendarmerie, la police, les forces de l’ordre et les associations de victimes et de familles de victimes. Il nous a raconté par exemple qu’un enfant de 30 kg pèse trois fois plus lourd au moment d’un choc en voiture.
Dose à ne pas dépasser : 0,50g d’alcool par litre de sang.
0,25g/l (1 verre) : il faut plus de deux heures pour récupérer.
Si on prend du cannabis et de l’alcool, ça augmente l’effet de l’alcool. Le sucre aussi.
La Maison de Sécurité Routière a fait faire un prototype : des lunettes spéciales pour faire voir aux automobilistes les dangers de l’alcool. Il y a des lunettes blanches pour le jour, et la nuit des lunettes noires. Pour être dans la peau de quelqu’un qui a pris des produits interdits pour conduire (alcool, drogue...).
Najet a fait le test des « lunettes » la première. Elle ne voyait pas bien. Elle avait peur de tomber sur les cônes de sécurité. La deuxième qui a fait le test, c’est Cynthia. Elle a dit qu’elle voyait flou. Le troisième a été Philippe, avec des lunettes blanches pour le jour et des lunettes noires pour la nuit. Il a dit que ça créait un décalage ; il marchait en biais.
On a tous eu un éthylotest et monsieur Colin a soufflé dans le ballon (éthylotest) pour nous expliquer comment l’utiliser avant de prendre la route.
Véronique.
On a appris beaucoup de choses. Si on associe l’alcool avec du sucre, avec des médicaments ou avec des stupéfiants, l’effet est encore plus grand ; c’est encore plus dangereux. Le test avec des lunettes spéciales pour connaître les dangers de l’alcool : quand on porte ces lunettes, on a le vertige, on croit que tout va bien mais le danger est là, on marche de travers alors qu’on croit marcher tout droit, on est dans le brouillard, on ne voit pas le danger, on évalue mal les distances. On a l’impression que le monde tourne autour de nous, comme quand on est malade.
L’alcool, c’est un danger pour nous et pour ceux qui sont avec nous et pour les autres sur la route.
Groupe « code de la route ».
Un parcours avec les lunettes : il faut trouver la clé sur un cône de sécurité, faire le parcours jusqu’à la boîte et essayer de l’ouvrir. Ce n’est pas du tout facile ; il faut trouver le trou de la serrure. On ne voit même pas la clé – même de près !
Najet.
Je ne connais pas les effets de l’alcool parce que je ne bois pas .Si on prend de l’alcool, ça entraine des dangers.
Un demi-verre de bière, pour moi, c’est beaucoup. Je n’en ai jamais bu. Parfois les gens qui commencent à boire de l’alcool, vont continuer à en boire.
Fatma.
vendredi 12 décembre 2008
30 ans du centre socio-culturel Paul Gauguin
jeudi 11 décembre 2008
Les 30 ans Paul Gauguin
Mercredi 3 décembre, je suis allée au centre Paul Gauguin avec méme et Mathieu, mon beau-frère, pour voir un spectacle de clowns.
Il avait une jeune fille : elle a raconté l’histoire d’un jeune homme peintre. La fille était cachée sous un drap blanc. Tous les deux jouaient à cache-cache. Après il y avait une maison en bois : la jeune fille parlait de la nature ; il y avait des bulles qui sortaient de la maison. C'était bien.
Il avait une jeune fille : elle a raconté l’histoire d’un jeune homme peintre. La fille était cachée sous un drap blanc. Tous les deux jouaient à cache-cache. Après il y avait une maison en bois : la jeune fille parlait de la nature ; il y avait des bulles qui sortaient de la maison. C'était bien.
Daisy.
mardi 9 décembre 2008
Visite de MPO Fenêtres
Photos de Didier.
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Nous sommes allés visiter l’usine MPO fenêtres jeudi 4 décembre. C’est Monsieur Vauthier (adjoint au chef) qui nous a fait la visite.
MPO veut dire : Menuiserie Poseur de l’Ouest. Il y a environ quarante ans que l’entreprise existe. L’entreprise travaille dans un quart de la France. Il y a 180 salariés.
Chaque atelier est composé de deux équipes : une le matin, une l’après-midi (et ça leur arrive de faire les trois 8). Ils sont environ 50 à 55 personnes dans l’usine – dont seulement deux femmes. Il faut être fort et très dynamique pour ce métier. Les horaires sont de 6H à 14H ou de 14H à 22H. L’usine a trois ateliers : le PVC, l’aluminium et l’alu-bois.
Ils ont beaucoup de travail jusqu’à la fin de l’année : ils font 200 fenêtres par jour en ce moment. Ils travaillent pour les particuliers, les HLM, les écoles, les hôpitaux, les collectivités. Et ils ont un grand chantier à Paris (entre 2.000 et 3.000 fenêtres).
Ils ont beaucoup de travail jusqu’à la fin de l’année : ils font 200 fenêtres par jour en ce moment. Ils travaillent pour les particuliers, les HLM, les écoles, les hôpitaux, les collectivités. Et ils ont un grand chantier à Paris (entre 2.000 et 3.000 fenêtres).
Ils font des fenêtres sur mesure. En France, le changement d’une fenêtre est de 25 ans. En Allemagne, c’est tous les 10 ans et c’est obligatoire. Dans l’atelier alu-bois, on travaille manuellement. Dans l’atelier PVC, c’est sur machine. Il existe différentes couleurs et différentes matières : l’aluminium est froid et le PVC est doux. C’était très intéressant.
Thierry, Elodie, Didier, Viviane, Corinne, Bernard, Kéosadeth et Philippe.
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lundi 8 décembre 2008
Sapin naturel ou sapin artificiel
Plus de 6 millions de sapins de Noël sont vendus en France dont 1 million sont des artificiels. Et l’idée se répand que pour être écologiste, il faut préférer l’arbre artificiel au naturel. C’EST FAUX !!! Même si beaucoup de gens trouvent dommage de couper les sapins de Noël, les plantations sont créées spécifiquement pour l’occasion.
Le sapin naturel a des effets positifs sur la nature :
- Il produit de l’oxygène. Il permet donc de réduire le dioxyde de carbone, qui augmente l’effet de serre sur notre planète.
- Les racines de ces arbres stabilisent le sol, elles permettent de réduire les risques d’inondation.
- Les sapins naturels servent d’habitat aux animaux sauvages.
- Ils sont complètement biodégradables.
Le sapin artificiel a des effets néfastes sur l’environnement :
- Ils sont fabriqués en plastique (soit de pétrole et d’aluminium), matière non renouvelable et polluante à la fabrication comme à la destruction.
- Même si le sapin artificiel peut-être utilisé plusieurs fois, il est en moyenne changé tous les 3 ans.
Le recyclage du sapin :
Après les fêtes, le recyclage des sapins de Noël est un véritable problème environnemental. Ils sont déposés en masse sur les trottoirs. Voici quelques propositions :
- Acheter un sapin en pot (avec des racines) vous permet de le replanter dans votre jardin.
- Il faut les rapporter dans les déchetteries où ils pourront être transformés en compost.
- Vous pouvez acheter un sac approprié.
Il existe le sac à sapin biodégradable d’Handicap International. Il décore le pied du sapin, protège le sol des aiguilles et emballe le sapin à jeter. Ce sac coûte 5€ et pour chaque sac acheté, 1,30€ est reversé à Handicap International.
Si les tarifs variaient du simple au double il y a 10 ans (10€ le sapin naturel et 20€ le sapin artificiel), ils sont quasiment équivalents aujourd’hui.
De plus un sapin de Noël naturel est tellement plus beau, pensez à notre planète!
.
Les apprenants de Sées.
Atelier d'écriture à l'Epicerie Sociale
Brigitte :
Je n’aime pas le froid.
Je n’aime pas le rouge.
Je n’aime pas les gens qui cherchent des histoires.
Je n’aime pas chanter.
Je n’aime pas la vie qu’on mène.
Je n’aime pas les gens qui critiquent.
Je n’aime pas la roulette du dentiste.
Je n’aime pas les week-ends.
Je n’aime pas la ville de Tours.
Je n’aime pas l’hiver.
J’aime les fleurs.
J’aime les animaux.
J’aime l’automne pour ses couleurs.
J’aime les fruits.
J’aime les légumes.
J’aime le soleil.
J’aime mon copain et mes enfants.
J’aime faire la cuisine.
J’aime être belle.
J’aime les couleurs.
Je n’aime pas le froid.
Je n’aime pas le rouge.
Je n’aime pas les gens qui cherchent des histoires.
Je n’aime pas chanter.
Je n’aime pas la vie qu’on mène.
Je n’aime pas les gens qui critiquent.
Je n’aime pas la roulette du dentiste.
Je n’aime pas les week-ends.
Je n’aime pas la ville de Tours.
Je n’aime pas l’hiver.
J’aime les fleurs.
J’aime les animaux.
J’aime l’automne pour ses couleurs.
J’aime les fruits.
J’aime les légumes.
J’aime le soleil.
J’aime mon copain et mes enfants.
J’aime faire la cuisine.
J’aime être belle.
J’aime les couleurs.
_______________________________
Estrela :
Je n’aime pas les mensonges.
Je n’aime pas l’hypocrisie.
Je n’aime pas être agressée par les gens.
Je n’aime pas l’ignorance.
Je n’aime pas parler beaucoup.
Je n’aime pas maigrir.
Je n’aime pas dire « je n’aime pas » !
J’aime mes enfants.
J’aime mes amis.
J’aime la télévision.
J’aime la cuisine.
J’aime la mode.
J’aime mes voisins.
J’aime apprendre des choses.
J’aime les livres.
J’aime la glace à la cacahouète.
J’aime l’argent.
_______________________________
Esra :
Je n’aime pas pleurer.
Je n’aime pas me réveiller.
Je n’aime pas la mort.
Je n’aime pas oublier.
Je n’aime pas avoir peur.
Je n’aime pas avoir trop chaud.
Je n’aime pas avoir trop froid.
Je n’aime pas parler trop.
Je n’aime pas embêter les jeunes.
Je n’aime pas avoir des maladies.
J’aime dormir beaucoup.
J’aime danser et marcher
J’aime prendre des douches.
J’aime partir au cinéma.
J’aime quand il faut doux.
J’aime les enfants.
J’aime la pluie.
J’aime mon copain.
J’aime mes amis.
J’aime mon pays.
_______________________________
Son Amary :
Je n’aime pas manger.
Je n’aime pas la saleté.
Je n’aime pas boire du vin.
Je n’aime pas fumer.
Je n’aime pas la viande de cheval.
Je n’aime pas la couleur violette.
Je n’aime pas quand il y a trop de bruits.
Je n’aime pas les gâteaux.
Je n’aime pas les hypocrites.
Je n’aime pas les animaux.
J’aime mon mari.
J’aime les enfants.
J’aime le parfum.
J’aime les vêtements.
J’aime voyager.
J’aime mon pays.
J’aime être en France.
J’aime la propreté.
J’aime les mariages.
J’aime le travail.
_______________________________
Fatim :
Je n’aime pas la cigarette.
Je n’aime pas être dans le froid.
Je n’aime pas la nourriture française.
Je n’aime pas être fatiguée.
Je n’aime pas être seule.
Je n’aime pas la Star Académie.
Je n’aime pas la crème fraîche cuite.
Je n’aime pas le dimanche.
Je n’aime pas la saleté.
J’aime manger.
J’aime danser.
J’aime faire les magasins.
J’aime jouer avec ma fille.
J’aime faire la fête.
J’aime aller à Paris.
J’aime manger le KFS.
J’aime les enfants.
J’aime aller au cinéma.
J’aime aller en boîte.
_______________________________
Isabelle :
Je n’aime pas jouer avec la neige.
Je n’aime pas mourir.
Je n’aime pas manger beaucoup.
Je n’aime pas quand il y a beaucoup de monde.
Je n’aime pas faire les courses.
Je n’aime pas que mes enfants mangent beaucoup.
Je n’aime pas regarder la télévision.
Je n’aime pas dormir.
Je n’aime pas la bière.
Je n’aime pas être mariée.
J’aime bien dormir.
J’aime mes enfants.
J’aime marcher.
J’aime manger.
J’aime les légumes.
J’aime danser en boîte.
J’aime la propreté.
J’aime la mode.
J’aime parler.
_______________________________
Kathy :
Je n’aime pas la vie ; elle est difficile.
Je n’aime pas l’hiver.
Je n’aime pas quand il fait très froid.
Je n’aime pas trop la pluie.
Je n’aime pas les piqûres.
Je n’aime pas le passé.
J’aime l’été.
J’aime le printemps.
J’aime le rose.
J’aime marcher dans les feuilles mortes.
J’aime les enfants.
J’aime le bonheur.
Je n’aime pas la vie ; elle est difficile.
Je n’aime pas l’hiver.
Je n’aime pas quand il fait très froid.
Je n’aime pas trop la pluie.
Je n’aime pas les piqûres.
Je n’aime pas le passé.
J’aime l’été.
J’aime le printemps.
J’aime le rose.
J’aime marcher dans les feuilles mortes.
J’aime les enfants.
J’aime le bonheur.
jeudi 4 décembre 2008
Rendez-vous avec Elisa Fiasca (Le Chemin d'Iris) au centre socio-culturel Paul Gauguin
Nous avons été au centre Paul Gauguin avec Marie-Pierre et Sonia, pour voir la créativité d’Elisa Fiasca, une artiste qui vient à la Caravane d’Or (Le Chemin d’Iris).
Elle nous a expliqué le thème de son travail : c’est un mélange de dentelle d’Alençon et de henné.
Elle nous a montré des prototypes pour que l’on voit ce que ça allait faire. Ce sera dans la cour carrée du musée de la dentelle (en janvier).
Elle nous a expliqué qu’il faut huit ans pour apprendre le point d’Alençon et il n’y a que huit dentellières qui le connaissent.
Elle nous a expliqué qu’il faut huit ans pour apprendre le point d’Alençon et il n’y a que huit dentellières qui le connaissent.
Elisa a aussi parlé de la tradition du henné : ça vient des pays comme l’Inde, le Maroc, la Turquie et l’Egypte. On a tous eu le droit d’avoir à la fin un dessin sur les mains ou sur les bras. Et c’était beau.
On pouvait l’enlever le lendemain puisqu’on avait utilisé des feutres. Le henné noir est interdit au Maroc (il peut donner le cancer). Les femmes et les hommes de certains pays se teignent aussi les cheveux.
Véronique.
Véronique.
mardi 2 décembre 2008
A la SNN, centre de tri
Nous avons visité l’entreprise SNN Suez Environnement, jeudi 27 novembre. En arrivant, on a fait connaissance de Samuel Hervagault, le responsable « Exploitation Tri-Valo ». Il nous a prêté un casque bleu et un gilet fluo, pour la sécurité, avant d’aller dans la décharge. Il nous a expliqué en quoi consistait le tri des déchets : bouteilles en plastique, capsules, papier…
Ils vendent ensuite les matières recyclables à certaines entreprises pour transformer par exemple des bouteilles plastique en polaire, les bidons en tuyaux. Les boîtes en aluminium deviennent des voiture ou des cadres de vélo. Dans l’entreprise Suez, ils ont des camions dans tout l’Orne, qui viennent tous les jours. Le centre de tri fait une surface de 1.000 m2 . Il transporte ses marchandises dans l’Est de la France.
Travail collectif par la SNN de l’Orne : papier, carton, verre, plastique, aluminium, ferraille. C’est ce qu’ils récupèrent le plus, comme nous l’avons vu. Ils séparent les bouteilles plastiques transparentes. Pour les briques alimentaires, ils récupèrent les trois couches : carton, plastique et aluminium.
En visitant le centre de tri de la SNN , nous avons appris le procédé du tri des déchets. Monsieur Hervagault nous a informé que les différents déchets, après le tri, sont exportés dans d’autres centres en France – et même jusqu’en Allemagne – pour être transformés. Aussi, il nous a expliqué que le plastique redevient du plastique, mais aussi des vestes polaires, de la moquette, etc. L’aluminium est transformé pour les carrosseries de voiture (19.000 canettes de soda) et les cadres de vélo (600 canettes de soda)… Les journaux, les enveloppes blanches, etc. redeviennent du papier sauf l’enveloppe kraft. Les trieurs sont parfois des anciens rippeurs (qui sont derrière les camions) qui ont eu des accidents. Cette visite nous donne encore plus de responsabilité lorsque l’on fait des gestes écologiques.
S’il y avait trop de déchets, on ne saurait plus quoi en faire !...
La SNN revalorise en transformant.
Travail collectif par la SNN de l’Orne : papier, carton, verre, plastique, aluminium, ferraille. C’est ce qu’ils récupèrent le plus, comme nous l’avons vu. Ils séparent les bouteilles plastiques transparentes. Pour les briques alimentaires, ils récupèrent les trois couches : carton, plastique et aluminium.
En visitant le centre de tri de la SNN , nous avons appris le procédé du tri des déchets. Monsieur Hervagault nous a informé que les différents déchets, après le tri, sont exportés dans d’autres centres en France – et même jusqu’en Allemagne – pour être transformés. Aussi, il nous a expliqué que le plastique redevient du plastique, mais aussi des vestes polaires, de la moquette, etc. L’aluminium est transformé pour les carrosseries de voiture (19.000 canettes de soda) et les cadres de vélo (600 canettes de soda)… Les journaux, les enveloppes blanches, etc. redeviennent du papier sauf l’enveloppe kraft. Les trieurs sont parfois des anciens rippeurs (qui sont derrière les camions) qui ont eu des accidents. Cette visite nous donne encore plus de responsabilité lorsque l’on fait des gestes écologiques.
S’il y avait trop de déchets, on ne saurait plus quoi en faire !...
La SNN revalorise en transformant.
Ce qu’il faut savoir :
- Le tri, c’est facile.
- On peut faire des économies en faisant de l’écologie !
- Il y a 24 trieurs dont trois femmes (ils travaillent de 6H à 13H).
- Quand il y a moins d’achats, il y a moins de déchets.
- Il existe des centres de tri (il y en a un dans l’Orne) qui transforment les déchets enfouis en chaleur, en gaz puis en électricité : les déchets deviennent de l’énergie !
- Il faut bien faire le tri pour éviter que les trieurs ne se blessent avec du verre quand ils trient le plastique ou le carton.
- Le tri de l’acier se fait avec un gros aimant.
- Il y a une machine qui reconnaît les bouteilles transparentes des bouteilles opaques.
- Les enveloppes kraft (marron) ne sont pas recyclées avec les autres papiers.
- Les enveloppes blanches à fenêtre peuvent garder leur fenêtre quand on les jette dans le « papier ».
- Avant de mettre les publicités dans la poubelle « papier », il faut enlever le sac plastique qui les protège. Ca leur complique moins le travail.
- On peut jeter les bouchons avec les bouteilles (ou donner les bouchons à Handi’Chiens pour l’éducation d’un chien d’assistance !).
- Déchets valorisés par an : 11.000 tonnes.
Kéosadeth, Philippe, Bernard, Viviane, Fanny, Véronique, Thierry, Corinne, Elodie et Gülsüm.
Cliquez sur les photos pour les agrandir !
vendredi 28 novembre 2008
mercredi 26 novembre 2008
Présentation des activités du Collectif d'Urgence
Nous avons fait la connaissance de Monsieur Thierry LEROYER, Directeur du Collectif d’Urgence. Il est venu à la Boîte aux Lettres pour nous expliquer comment fonctionnent leurs activités.
Il y a un jardin qui s’appelle le Jardin de l’Espoir qui consiste à faire l’entretien des espaces verts. Ils ne travaillent qu’ au printemps et en été mais pas en hiver. Ils travaillent par exemple sur les stades de football.
Il y a aussi une filière pour des couturières qui font des réparations et des retouches sur des vêtements usagés, elles cousent aussi toutes sortes de tissus pour créer des tabliers ou des barboteuses pour les revendre. Cela s’appelle l’Atelier Féminin. Monsieur Thierry LEROYER est venu avec deux jeunes femmes, Isabelle et Son Amary, qui nous ont présenté leur travail et qui sont en contrat pour six mois ou plus.
Les couturières et les jardiniers travaillent pour les particuliers, mais aussi pour des associations ou des collectivités.
M. Thierry LEROYER s’occupe aussi de l’Epicerie Sociale. Il nous a expliqué en quoi consistait l’activité (le fonctionnement se rapproche de celui du Secours Populaire). Par exemple, un produit acheté dans un commerce à 1,50 Euro se trouve seulement à 20 centimes d’Euro à l’Epicerie Sociale.
Pour entrer dans l’entreprise (Collectif d’Urgence, 14 rue Seurin à Alençon) il faut être motivé, c’est le premier critère qui est demandé.
Véronique, Fatma, Nürten, Elodie.
lundi 24 novembre 2008
Atelier d'écriture : petit musée à l'épicerie sociale
Vendredi 21 novembre, à l'atelier d'écriture de l'Epicerie Sociale, des tableaux de grands peintres étaient posés sur la table : Monet, Seurat, Caillebotte, etc.
Estrela, Louise, Esra, Fatim, Nathalie, Kathy, Isabelle et Son Amary en ont choisi chacune un. Je leur ai demandé de décrire ce qu'elles voyaient, ce qu'elles ressentaient : quelle était l'histoire de leur tableau? Quelles odeurs, quels bruits il y avait dedans?...
« La vue de village : Castelnau », tableau de Frédéric Bazille.
Un village avec de très anciennes maisons. La nature verte, un lac entre le village et la forêt. Il y a un arbre tout près de la jeune fille. Elle a un regard très sérieux, à la fois triste et perdu. C’est un regard qui sait dire beaucoup de choses. C’est un très beau regard. La jeune fille porte une belle robe ancienne blanche avec une ceinture orange et elle a un ruban orange dans les cheveux. C’est une belle fille mais elle est toute seule. Il y a un bouquet de petites fleurs dans ses mains. Un vent doux parle aux oreilles et apporte une odeur de fleurs.
Estrela.
Un village avec de très anciennes maisons. La nature verte, un lac entre le village et la forêt. Il y a un arbre tout près de la jeune fille. Elle a un regard très sérieux, à la fois triste et perdu. C’est un regard qui sait dire beaucoup de choses. C’est un très beau regard. La jeune fille porte une belle robe ancienne blanche avec une ceinture orange et elle a un ruban orange dans les cheveux. C’est une belle fille mais elle est toute seule. Il y a un bouquet de petites fleurs dans ses mains. Un vent doux parle aux oreilles et apporte une odeur de fleurs.
Estrela.
« La famille sous la lumière », tableau de Henri Lebasque.
Il y a une petite fille qui peint un tableau dans le salon avec sa mère qui fait de la couture. Sa petite sœur fait du coloriage sur un livre à dessin. Elles sont sous la lumière, comme la lune qui éclaire, dans le silence. Avec le petit bruit de l’horloge. Il y a des tableaux faits à la main accrochés au mur. Ca sent la soupe aux légumes. La jeune fille s’appelle Marthe. Ses cheveux sont blonds et elle a une robe rouge. C’est une enfant sage. Ce tableau me rappelle mon enfance, quand je faisais des jeux le soir avec mes parents à côté de moi.
Fatim.
Il y a une petite fille qui peint un tableau dans le salon avec sa mère qui fait de la couture. Sa petite sœur fait du coloriage sur un livre à dessin. Elles sont sous la lumière, comme la lune qui éclaire, dans le silence. Avec le petit bruit de l’horloge. Il y a des tableaux faits à la main accrochés au mur. Ca sent la soupe aux légumes. La jeune fille s’appelle Marthe. Ses cheveux sont blonds et elle a une robe rouge. C’est une enfant sage. Ce tableau me rappelle mon enfance, quand je faisais des jeux le soir avec mes parents à côté de moi.
Fatim.
« La Pie », tableau de Claude Monet.
Dehors, il fait froid et tout est blanc. C’est le matin ; il est six heures. La pie est toute seule sur l’escalier. Il y a une maison, avec un toit blanc. Il y a plusieurs arbres, glacés, qui font une ombre bleue.
Esra.
Dehors, il fait froid et tout est blanc. C’est le matin ; il est six heures. La pie est toute seule sur l’escalier. Il y a une maison, avec un toit blanc. Il y a plusieurs arbres, glacés, qui font une ombre bleue.
Esra.
« La Baignade, Asnière », tableau de Georges Seurat.
Une plage, près d’une ville, l’été. Des enfants se baignent et s’amusent. Des personnes se font bronzer et regardent les enfants. Le chien aussi les regarde. Les enfants sifflent et appellent les parents. Des bateaux se baladent sur la mer calme et pas trop froide.
Kathy.
« Le Déjeuner sur l’herbe », tableau de Claude Monet.
Deux couples d’amis pique-niquent au bord de la Marne. Il fait beau, c’est pour ça qu’ils mangent à l’ombre. Ils ont emmené de bonnes choses à manger et à boire : il y a du vin, des fruits et un poulet. Ils ont de beaux costumes et de belles robes. Ils sont entourés d’arbres avec des oiseaux qui chantent.
Nathalie.
« Vue de toits, effet de neige », tableau de Gustave Caillebotte.
La neige tombe sur les toits. Il y a des cheminées, des arbres sans feuille, des volets fermés. C’est la journée, mais on dirait le soir. On n’entend rien – même pas un oiseau.
Son Amary.
« Les joueurs de cartes », tableau de Paul Cézanne.
Je vis deux personnes, deux grands assis sur une chaise et jouent aux cartes. L’autre fume. Les deux sont des amis et jouent aux cartes magiques. C’est un tour de magie. Il y a aussi la bouteille à côté. Ce sont vraiment les meilleurs amis.
Isabelle.
« Jeune Femme près d’un bassin », tableau de Henri Martin.
Une femme est dans un jardin rempli de fleurs avec des parfums enivrants où se trouve un bassin. La jeune femme, dans un moment de détente, regarde son reflet dans l’eau.
Louise.
Une femme est dans un jardin rempli de fleurs avec des parfums enivrants où se trouve un bassin. La jeune femme, dans un moment de détente, regarde son reflet dans l’eau.
Louise.
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