samedi 28 mars 2009

Atelier d'écriture à l'Epicerie Sociale, vendredi 27 mars, avec Sonia.

L’enfance, l’insouciance…
On s’amuse avec un rien, un tube de rouge à lèvres, un épi de maïs, un miroir, un peu de terre… On court après les poules, on transforme les petits chiens en bébés, on s’amuse à embêter les grands, on jette des pierres dans l’eau, on joue sous la pluie, on court partout…

Hélène, Hulya, Claude, Flore, Yves, Nathalie, Naïma, Son Amary, Louise et Gracinda.


Moments de l’enfance : les jeux, les bêtises.

Quand j’étais petite, je n’avais pas de poupée. Je jouais avec un épi de maïs avec des « cheveux » (la barbe du maïs). Je cherchais l’épi de maïs qui avait les plus longs « cheveux ». Un jour, on m’a donné une vraie poupée, mais elle n’avait ni cheveux ni vêtements ! Je l’ai mise dans la cuisinière à bois et elle a fondu… J’ai eu peur et j’ai pleuré !

J’ai acheté une petite piscine pour mettre dans la cour. Je l’ai remplie d’eau et j’ai mis des petits bateaux dedans. Mon neveu Mickaël est monté sur les bateaux en plastique. Ils se sont cassés. Il a pleuré, il a crié : « Marraine, marraine ! J’ai cassé les bateaux ! Je croyais que c’était de vrais bateaux ! »

Quand mon fils avait cinq ans il a pris ma trousse de maquillage. Il voulait faire le clown. Je faisais la cuisine et quand j’ai vu qu’il avait plein de crème et de rouge à lèvres sur le visage, j’ai dit : « Pourquoi tu joues avec le rouge à lèvres de maman ! ». Son frère rigolait.

Un de mes enfants a voulu fumer le cigare comme son père. On l’a surpris : il était tout blanc, tout vert. Il a vomi par terre.

Je jouais à la dînette. Je coupais les vers de terre avec des ciseaux, je les mélangeais avec de la boue, de l’herbe, de pissenlit et des graviers. Et j’essayais de faire manger ça à mes copines. J’ai fait pleurer une petite fille…

Quand ma fille était petite, elle m’a lâché la main et elle a couru dans la rue. J’ai couru derrière elle.

On m’avait dit : « tu n’es pas cap de manger une fleur ! ». J’ai mangé toute la marguerite.

Je mettais de la terre et des feuilles dans une louche cassée et après je faisais semblant de les cuire.

Je mettais des escargots sur une ligne et ils faisaient la course.

Quand j’avais deux ans, je montais souvent sur le chien de mon grand-père. C’était Ricard, un berger allemand à poils courts. Il était gentil.

J’étais jeune, à la campagne. C’était les vacances, au printemps. On m’a donné un petit poussin. Je jouais près d’une porte avec mon poussin. Mon père est entré et il a écrasé le poussin. Il voulait m’en donner un autre mais je ne voulais que ce poussin-là.

Je faisais beaucoup de bêtises. On était onze à la maison. Je savais que je n’étais pas la bienvenue. Au lieu d’aller à l’école, je me promenais dans la ville, je faisais du tricycle. Ce n’est pas pour rien que mes parents m’ont mis chez les bonnes sœurs !

En jouant au tir à l’arc, mon cousin m’a tiré une flèche sur le pied. Il y a encore la marque.

On sonnait aux portes, on sautait dans les flaques d’eau.

Je jouais à la poupée avec mes cousines et je leur ai cassé leur poupée : les jambes et même la tête. Elles m’ont rouspété !

Je cassais des bouteilles avec des cailloux, je faisais des boulettes de papier et je les lançais avec mon stylo-sarbacane. Je tirais les sonnettes des portes et je chassais les mulots dans les champs à la saison des moissons.

Mon fils, le plus petit, jouait avec un camion rouge. Il s’est fâché avec mon cousin et il a attrapé le camion. Il l’a mis dans les toilettes. Les roues sont parties dans le tuyau mais le camion est resté coincé.

Mon fil Antoine saute dans les flaques d’eau avec ses belles chaussures.

J’avais un casier à chaussures. Pour s’amuser, mon fils a jeté par la fenêtre, du troisième étage, mes chaussures sur les personnes et sur les voitures. Une voisine sonne à l’interphone pour me dire : « Il y a un vol de chaussures ! » J’ai cru qu’on me volait mes chaussures mais c’était les chaussures qui volaient ! Il mettait aussi de l’eau dans les ballons et il les jetait par la fenêtre – et même des œufs !

Ma fille avait plein de Barbie avec de longs cheveux et mon fils Adrien a pris des ciseaux et a coupé tous les cheveux.

J’allais dans le placard de chaussettes de mon père. Elles étaient rangées en boule par deux. Je mélangeais toutes les chaussettes. Il n’avait jamais deux chaussettes pareilles. Ou bien je cachais ses chaussures…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et oui... les temps ont changé et quand on était petits, on jouait avec ce que l'on avait.
Quand j'étais petit, je construisais des cabanes dans les haies avec des branches et des fougères tressées... j'étais aussi chercheur d'or. Ma mère me donnait une grande boite de "Bonux", vide bien sur. Deux poignées avec de la ficelle et nous partions avec un copain chercher tout ce qui brillait dans l'eau... c'étai du MICA... brillant comme de l'or.
Maintenant, tout est chez Toys Rus.
Bon, pour le reste, je pars en voyage vendredi matin.
Mon tonton qui était quelqu’un de très délicat m’a laissé quatre billet pour la Martinique juste avant de partir pour son dernier voyage.
Sympa le tonton !
Allez, je penserai à vous.
Bonne continuation.
Bernard.