Réponse des objets (suite de l’Atelier d’écriture du vendredi 20 février) : chacun avait choisi un objet et lui avait écrit une petite lettre.
Voici les réponses :
Cher Yves
Merci de m’écrire aussi poliment. Je suis ému de voir que je prends beaucoup d’importance dans votre vie. Il ne faut pas me donner autant d’importance. Il n’y a pas que le stylo dans la vie. La vraie vie n’est pas là. La vraie vie, c’est la rencontre avec les gens.
Votre stylo.
Chère Hulya
Je me souviens de notre rencontre au magasin. J’aime bien que tu me regardes tous les jours. Je suis utile pour toi et ça me fait plaisir.
Ton dictionnaire.
Chère Flore
Merci beaucoup de me mettre à ton doigt. Flore, c’est un plaisir pour moi d’être sur ton joli doigt. C’est gentil de me porter. Je suis touchée car tu as choisi de m’écrire.
Ta bague.
Cher Eric
Je ne sais pas quoi dire. Ta lettre me touche. Je suis contente aussi d’être avec toi, d’être toujours avec toi.
Ta chaîne.
Chère Louise
Merci de me regarder, de me donner tes mots. J’aime quand tu me dis que tu es en bonne compagnie avec ma souris. A très bientôt pour un prochain dialogue.
Ton Internet.
vendredi 27 février 2009
vendredi 20 février 2009
A l'Epicerie Sociale
Le vendredi 20 février
Texte alphabet
Attention : exercice très difficile ! Et pourtant Flore, Nathalie, Hulya, Son Amary, Louise, Eric, Claude et Yves ont réussi un texte original et riche en ambiances !
Contrainte : Créer une histoire avec l’alphabet au début de chaque mot du texte.
Trois petites entorses à la contrainte de départ : on n’a pas compté les petits mots, les deux dernières lettres de l’alphabet ne sont plus à la fin (Claude a trouvé que cela améliorait l’histoire), et le X est en seconde position dans le mot…
La poésie se glisse hors du cadre ! On devient maître de son texte !
Sonia
A Argentan, dans la Brume, je Cherche un Démon. Les Etoiles Filantes Géantes Heurtent d’Irréels Jasmins. Une Kyrielle de Lilas Mauves, la Nuit, Osent Pousser ! Quelle Réaction ! Souviens-Toi du démon Usé et Vilain ! Yves Zigzague ! C’est comme un Western eXtra !
Lettres à un objet
La séance était presque finie. Je leur ai demandé de choisir un objet qu’ils aiment bien et de lui écrire une petite lettre.
Cher Stylo
Je suis très heureux de vous écrire. Car grâce à vous, je peux tout noter et me rappeler de tout. Les paroles s’envolent alors que l’écriture reste. Avec l’âge, j’ai besoin de plus en plus de vous. Sans vous sur moi, c’est comme un vide. Il me manque quelque chose. Avec la modernisation, vous resterez pour moi un grand objet de valeur.
Yves.
Mon cher Internet
Tu me permets de te visionner, de te regarder. Je te donne mes mots. Je suis en bonne compagnie avec ta souris !
Louise.
Cher rouge à lèvres
Je te remercie de me rendre jolie, de me faire coquette. Merci d’être facile à ranger et à emmener. Tu as beaucoup de frères de couleurs différentes.
Nathalie.
Chère chaîne
Je tiens à toi. Toujours. Dans mon cœur. Tu es un cadeau important. Toujours sur moi. Dans mon cœur.
Eric.
Chère bague
Toujours j’aime beaucoup te mettre à mon doigt parce que tu es un cadeau de ma fille pour me faire plaisir. Pour moi, tu fais briller d’or et de diamant mes doigts.
Flore.
Cher portable
Tu me donnes du réconfort avec tes messages que je reçois. Tu me fais du bien parce que tu es toujours avec moi.
Claude.
Cher foulard
Tu es sur moi quand il fait froid. Avec toi, il fait chaud. Tu es beau avec ta couleur rose. Tu es grand et doux.
Son Amary.
Cher dictionnaire
Je t’ai acheté au magasin. Je te regarde souvent. Tu m’aides beaucoup pour faire des phrases. Je ne connais pas bien les phrases, alors je t’ouvre et je trouve les mots français et turcs.
Hulya.
lundi 16 février 2009
A notre antenne à Sées
Visite de l’exposition de peintures d’Anne Desnos
Jeudi 12 février, on a été voir une exposition de tableaux qui s’appelle « la vie est belle » à l’espace culturel de la mairie de Sées. L’artiste s’appelle Anne Desnos et est originaire de Sées.
Jeudi 12 février, on a été voir une exposition de tableaux qui s’appelle « la vie est belle » à l’espace culturel de la mairie de Sées. L’artiste s’appelle Anne Desnos et est originaire de Sées.
Les tableaux sont de style abstraits et contemporains. Ils ont de très belles couleurs. Il y avait des tableaux où l’on trouvait des tons chauds (rouge, fushia…) ; d’autres sont dans des tons plus froids (marron, beige, violet…), les formes sont toujours rectangulaires ou carrées.
« J’ai bien aimé toutes les couleurs et la lumière dans les tableaux mais j’ai trouvé qu’ils manquent d’histoires. Parfois il y a des tableaux qui me parlent mais là, j’ai pas trouvé l’histoire » Nathalie, apprenante.
« J’ai trouvé ça un peu triste », Michel, apprenant.
« C’est bien de savoir qu’on peut entrer juste pour regarder une exposition d’art et repartir. Ca nous change les idées » Christine, apprenante.
L’exposition se tient jusqu’au 16 mars. L’entrée est libre.
En descendant l’escalier, nous nous sommes arrêtés devant une vue de la cathédrale de Sées.
De quoi nous donner envie d’en connaître plus sur l’histoire de notre ville….
Les apprenants de Sées
Atelier d'écriture à l'Epicerie Social
Vendredi 13 Février
Premier texte : on a fait une liste des choses que l'on perd, puis une liste de lieux. Le hasard les a réunis.
Je perds tout !...
- Je perds tout !... J’ai perdu mes clés à la gare, mon portable dans le bus, mon argent dans le magasin. J’ai perdu mes lunettes dans la cuisine, j’ai perdu mon chapeau dans le placard. J’ai perdu mes papiers dans la ville, mon parapluie dans l’armoire, mon écharpe dans la voiture, mon chat dans la salle d’attente, un gant dans le terrain de jeu, mon pantalon au restaurant… J’ai perdu ma bague dans le panier du chat, mes chaussures dans les WC, mon bonnet dans ma poche trouée, une chaussette dans le lit, ma serviette de piscine en boîte de nuit !... Et puis aussi mes ciseaux à la piscine, mon stylo dans un gymnase, ma fleur dans la rue, mon chien dans la nuit. J’ai perdu mon goûter à la fête foraine, mon ami aux Objets Trouvés, mon aiguille dans l’Atelier Féminin, mes parents, la mémoire à l’Epicerie Sociale, mon chemin dans le parc des promenades, la tête dans la chambre, mon innocence au zoo, mon sac à main en forêt… J’ai perdu mes cigarettes derrière l’oreille, du poids dans le garage et ma carte d’identité dans le jardin…
- Je ne comprends pas ! Moi, je ne perds jamais rien !
Texte de Daisy, Flore, Son Amary, Nathalie, Eric, Yves et Louise.
Le 13, un vendredi
Il ne faut pas passer sous une échelle ; on peut se prendre une casserole ; c’est le malheur assuré. Et puis de toute façon, il ne faut pas sortir ! Il ne faut pas rencontrer un chat noir ou un corbeau. C’est la magie noire ; il ne faut pas jouer avec ça !
Le 13, c’est aussi la chance aux jeux : il faut chercher un trèfle à quatre feuilles…
Pourtant… Pourtant… je n’ai jamais remarqué tout ça ! C’est un jour comme les autres…
Pourtant, il y a tout le temps des corbeaux et ils ne nous embêtent pas ! Pareil pour les chauves-souris !
Le mieux, c’est de ne pas y croire ; comme ça, on est tranquille !
Saint-Valentin
A la Saint-Valentin, on m’a offert des fleurs, mais je suis allergique aux fleurs !
On m’a invité(e) au restaurant, mais le menu était illisible et ce n’était pas bon !
On m’a offert du parfum, mais ça me donne des boutons !
On m’a embrassé(e), mais ça sentait trop la cigarette !
On m’a offert une bague de fiançailles, mais elle est trop petite !
On m’a offert un collier de perles, mais il était trop court !
On m’a offert du chocolat, mais je n’aime pas ça !
On m’a offert un poème, mais les rimes, ça me fait mal aux oreilles !
On m’a fait danser, mais avec mes talons, je suis tombé(e) !
Et dire que c’est la Saint-Valentin tous les jours !!!
Texte de Daisy, Flore, Annie, Son Amary, Nathalie, Eric, Yves et Louise.
Je perds tout !...
- Je perds tout !... J’ai perdu mes clés à la gare, mon portable dans le bus, mon argent dans le magasin. J’ai perdu mes lunettes dans la cuisine, j’ai perdu mon chapeau dans le placard. J’ai perdu mes papiers dans la ville, mon parapluie dans l’armoire, mon écharpe dans la voiture, mon chat dans la salle d’attente, un gant dans le terrain de jeu, mon pantalon au restaurant… J’ai perdu ma bague dans le panier du chat, mes chaussures dans les WC, mon bonnet dans ma poche trouée, une chaussette dans le lit, ma serviette de piscine en boîte de nuit !... Et puis aussi mes ciseaux à la piscine, mon stylo dans un gymnase, ma fleur dans la rue, mon chien dans la nuit. J’ai perdu mon goûter à la fête foraine, mon ami aux Objets Trouvés, mon aiguille dans l’Atelier Féminin, mes parents, la mémoire à l’Epicerie Sociale, mon chemin dans le parc des promenades, la tête dans la chambre, mon innocence au zoo, mon sac à main en forêt… J’ai perdu mes cigarettes derrière l’oreille, du poids dans le garage et ma carte d’identité dans le jardin…
- Je ne comprends pas ! Moi, je ne perds jamais rien !
Texte de Daisy, Flore, Son Amary, Nathalie, Eric, Yves et Louise.
Le 13, un vendredi
Il ne faut pas passer sous une échelle ; on peut se prendre une casserole ; c’est le malheur assuré. Et puis de toute façon, il ne faut pas sortir ! Il ne faut pas rencontrer un chat noir ou un corbeau. C’est la magie noire ; il ne faut pas jouer avec ça !
Le 13, c’est aussi la chance aux jeux : il faut chercher un trèfle à quatre feuilles…
Pourtant… Pourtant… je n’ai jamais remarqué tout ça ! C’est un jour comme les autres…
Pourtant, il y a tout le temps des corbeaux et ils ne nous embêtent pas ! Pareil pour les chauves-souris !
Le mieux, c’est de ne pas y croire ; comme ça, on est tranquille !
Saint-Valentin
A la Saint-Valentin, on m’a offert des fleurs, mais je suis allergique aux fleurs !
On m’a invité(e) au restaurant, mais le menu était illisible et ce n’était pas bon !
On m’a offert du parfum, mais ça me donne des boutons !
On m’a embrassé(e), mais ça sentait trop la cigarette !
On m’a offert une bague de fiançailles, mais elle est trop petite !
On m’a offert un collier de perles, mais il était trop court !
On m’a offert du chocolat, mais je n’aime pas ça !
On m’a offert un poème, mais les rimes, ça me fait mal aux oreilles !
On m’a fait danser, mais avec mes talons, je suis tombé(e) !
Et dire que c’est la Saint-Valentin tous les jours !!!
Texte de Daisy, Flore, Annie, Son Amary, Nathalie, Eric, Yves et Louise.
vendredi 13 février 2009
Calligraphie à l'Epicerie Sociale
jeudi 12 février 2009
Visite à l'AFPA
Visite à l’AFPA, jeudi 5 février.
Nous sommes une douzaine de personnes à avoir visité l’A.F.P.A.
Une dame nous a présenté les différents ateliers : maçonnerie, carrelage, peinture, électricité, pose de briquettes. Tous ces ateliers sont occupés par des hommes. Une seule femme posait du carrelage.
On nous a expliqué qu’on pouvait faire un stage pour travailler à l’hôpital. Cette visite m’a intéressée. Il faut que j’améliore mon Français pour trouver du travail. J’aimerai faire de la cuisine, du ménage, de la couture, du repassage, de l’aide aux personnes âgées, de la garde d’enfants.
Avec l’aide d’Annick, bénévole, pour la rédaction.
Saisie informatique : Dilber et Eminé.
Message de la part de Marine MARIE, HANDI'CHIENS
Suite à votre envoi "L'Echo de la Boîte aux Lettres : lettres n.5 " je tenais à vous remercier certes un peu tardivement et féliciter les élèves qui ont su rédiger un bon article. J'ai ainsi pu constater de l'intéret que portaient les personnes présentes à notre démonstration du 25 septembre 2008 au centre de formation Handi'chiens et l'association reste très touchée par l'aide de ces personnes en organisant la récolte des bouchons.
Toute l'équipe Handi'chiens se joint à moi pour vous adresser ainsi qu'à l'ensemble des élèves tous nos voeux de bonheur et de réussite pour cette nouvelle année 2009.
Marine MARIE, Educatrice Chien d'Assistance
vendredi 6 février 2009
Malheureux et méchant, histoire pour les enfants
Son Amary, Eric, Flore, Nathalie, Hulya, Yves, Louise, à l'Atelier d'écriture avec Sonia (à l'Epicerie Sociale, vendredi 6 février) : création d'une histoire.
.
.
Il était une fois, Milka, un chien blanc avec des tâches comme des noisettes. C’était un samedi au printemps 2009 : il faisait beau, les petites fleurs commençaient à pousser dans les jardins ; Milka se promenait avec son maître. Ils ont alors décidé d’aller à la bibliothèque pour chercher un livre sur la vie des chiens.
Parce qu’il y avait un vrai problème : Milka n’arrêtait pas de faire des histoires. Il cherchait toujours la petite bête. Dès qu’il voyait quelqu’un, il faisait des gros yeux – des yeux rouges, des yeux noirs !
Comme il était malheureux, il était méchant.
Est-ce que c’était le stress ? Est-ce qu’il fallait un vaccin ? Est-ce qu’il manquait d’affection ? Milka et son maître étaient très embêtés !
Ils ont vu plein, plein de docteurs, et ils ont atterri chez un opticien. Ils ont alors découvert que Milka avait besoin de lunettes : il ne voyait pas bien et il croyait que tout le monde voulait l’agresser ! Il choisit des lunettes rondes et rouges ; ça lui donnait l’air intelligent !
Il retrouva la joie de vivre parce qu’il s’aperçut que les gens n’étaient pas méchants. Il a décidé de se faire beau, chez le toiletteur : couper les poils, les griffes, se laver avec un bon shampoing à la vanille, se laver les dents, se parfumer au lilas, passer au sèche-cheveux, se brosser et choisir un beau collier en rubis pour aller avec ses lunettes ! Et puis un grand chapeau sur la tête, pour faire le beau !
Changer de regard sur le monde, c’est voir que ce n’est pas si mal que ça ! On évolue avec les bonnes rencontres.
Comme il était malheureux, il était méchant.
Est-ce que c’était le stress ? Est-ce qu’il fallait un vaccin ? Est-ce qu’il manquait d’affection ? Milka et son maître étaient très embêtés !
Ils ont vu plein, plein de docteurs, et ils ont atterri chez un opticien. Ils ont alors découvert que Milka avait besoin de lunettes : il ne voyait pas bien et il croyait que tout le monde voulait l’agresser ! Il choisit des lunettes rondes et rouges ; ça lui donnait l’air intelligent !
Il retrouva la joie de vivre parce qu’il s’aperçut que les gens n’étaient pas méchants. Il a décidé de se faire beau, chez le toiletteur : couper les poils, les griffes, se laver avec un bon shampoing à la vanille, se laver les dents, se parfumer au lilas, passer au sèche-cheveux, se brosser et choisir un beau collier en rubis pour aller avec ses lunettes ! Et puis un grand chapeau sur la tête, pour faire le beau !
Changer de regard sur le monde, c’est voir que ce n’est pas si mal que ça ! On évolue avec les bonnes rencontres.
.
.
.
jeudi 5 février 2009
En attendant les résultats du CFG ...
dimanche 1 février 2009
Atelier d'écriture avec Sonia
Et si…
Et si les oiseaux disparaissaient, les arbres n’auraient plus de musique et le ciel serait vide, sans vie.
Et s’il n’y avait plus de saisons, le temps serait mort, l’heure serait toujours la même.
Et si les canards avait trois pattes, ils seraient encore plus bancals.
Et si nous n’avions plus de voisins, ce serait tranquille, calme – trop calme.
Et si les grenouilles se transformaient en princes charmants, ce serait drôle et ce serait plus joli. Il y aurait trop de princes ; ça deviendrait banal mais on aurait le choix !
Et si les rêves se réalisaient, on voyagerait tout le temps … Mais faut pas rêver !
Si les vers de terre étaient en verre, les poules se casseraient le bec !
Et si la terre était gondolée, on ne tiendrait plus debout !
Et si les chats parlaient, ils nous feraient la morale sur notre mode de vie et on aurait toujours quelqu’un à qui parler.
Et si les fleurs n’avaient plus d’odeurs… autant mettre des fleurs en plastique ! Les abeilles ne seraient pas contentes !
Et si le ciel était rose, ça changerait du bleu ! Les gens seraient plus gais.
Et si la neige était chaude, on se laverait avec en se lançant des boules de neige.
Et si les papillons mesuraient deux mètres, on pourrait monter sur leur dos pour partir dans des pays lointains mais il faudrait une échelle !
Et si les maisons étaient en carton, il faudrait qu’elle ne soit pas en Normandie !
Et si on connaissait chaque habitant de la Terre, on serait tous frères. Mais on s’ennuierait ; il n’y aurait pas de surprises, de mystères, de nouvelles rencontres.
Et si on pouvait voler dans les airs, ce serait bien ! J’irai loin ! On volerait au-dessus des mers, dans d’autres pays. J’irais faire des courses en Chine, je ferais le tour du monde.
Et si les légumes étaient sucrés, les enfants aimeraient ça ! Mais on aurait des caries dentaires ; on se goinfrerait, on serait obèse.
Et si les arbres poussaient à l’envers, ça serait effrayant à voir. Ca ferait bizarre, ce défaut de la nature. Il y aurait un problème bizarre quelque part !
Et si plus jamais il faisait nuit, les journées seraient longues ! Ca serait fatigant ! Très difficile ! Les bains de minuit, il n’y en aurait plus ! La lune partirait ailleurs, dans un autre espace-temps.
Et si les rivières étaient pures comme avant, il y aurait plus de poissons ; on pourrait boire cette eau, s’y baigner.
Et si je savais jouer le banjo, ça changerait ma vie. Ca serait bien d’apprendre à en jouer ! J’en jouerais pour les fêtes, pour les amis, pour gagner ma vie.
Et si tout le monde respectait le code de la route, il y aurait moins d’accident. Cela voudrait dire que les gens seraient plus polis, plus respectueux des autres. Il y aurait moins de stress.
Et si on marchait sur la tête, on aurait des bosses ! Et on verrait le monde à l’envers !
Et si les chiens ressemblaient à des hippopotames, il faudrait refaire les trottoirs plus larges et se promener avec une pelle !
Si on pouvait changer de tête, on pourrait séduire, tromper les gens. C’est comme le joker dans un jeu de carte : on remplacerait n’importe qui. On aurait des fermetures éclair autour du cou mais il faudrait que la nouvelle tête aille avec le reste du corps. Sandra choisirait une tête de dauphin, Cathy une tête d’orque, et Louise une tête de singe parce que c’est malin, un singe ! Les têtes de chouettes, il y en déjà pas mal. Avec une tête de cochon, Louise mangerait de tout parce qu’un cochon c’est gourmand et mignon. Son Amary aurait une tête de clown pour faire rigoler tout le monde, les stressés et les «constipés».
Eric, Flore, Son Amary, Nathalie, Yves, Louise, Kathy et Sandra (venue nous rejoindre quelques minutes).
Et si les oiseaux disparaissaient, les arbres n’auraient plus de musique et le ciel serait vide, sans vie.
Et s’il n’y avait plus de saisons, le temps serait mort, l’heure serait toujours la même.
Et si les canards avait trois pattes, ils seraient encore plus bancals.
Et si nous n’avions plus de voisins, ce serait tranquille, calme – trop calme.
Et si les grenouilles se transformaient en princes charmants, ce serait drôle et ce serait plus joli. Il y aurait trop de princes ; ça deviendrait banal mais on aurait le choix !
Et si les rêves se réalisaient, on voyagerait tout le temps … Mais faut pas rêver !
Si les vers de terre étaient en verre, les poules se casseraient le bec !
Et si la terre était gondolée, on ne tiendrait plus debout !
Et si les chats parlaient, ils nous feraient la morale sur notre mode de vie et on aurait toujours quelqu’un à qui parler.
Et si les fleurs n’avaient plus d’odeurs… autant mettre des fleurs en plastique ! Les abeilles ne seraient pas contentes !
Et si le ciel était rose, ça changerait du bleu ! Les gens seraient plus gais.
Et si la neige était chaude, on se laverait avec en se lançant des boules de neige.
Et si les papillons mesuraient deux mètres, on pourrait monter sur leur dos pour partir dans des pays lointains mais il faudrait une échelle !
Et si les maisons étaient en carton, il faudrait qu’elle ne soit pas en Normandie !
Et si on connaissait chaque habitant de la Terre, on serait tous frères. Mais on s’ennuierait ; il n’y aurait pas de surprises, de mystères, de nouvelles rencontres.
Et si on pouvait voler dans les airs, ce serait bien ! J’irai loin ! On volerait au-dessus des mers, dans d’autres pays. J’irais faire des courses en Chine, je ferais le tour du monde.
Et si les légumes étaient sucrés, les enfants aimeraient ça ! Mais on aurait des caries dentaires ; on se goinfrerait, on serait obèse.
Et si les arbres poussaient à l’envers, ça serait effrayant à voir. Ca ferait bizarre, ce défaut de la nature. Il y aurait un problème bizarre quelque part !
Et si plus jamais il faisait nuit, les journées seraient longues ! Ca serait fatigant ! Très difficile ! Les bains de minuit, il n’y en aurait plus ! La lune partirait ailleurs, dans un autre espace-temps.
Et si les rivières étaient pures comme avant, il y aurait plus de poissons ; on pourrait boire cette eau, s’y baigner.
Et si je savais jouer le banjo, ça changerait ma vie. Ca serait bien d’apprendre à en jouer ! J’en jouerais pour les fêtes, pour les amis, pour gagner ma vie.
Et si tout le monde respectait le code de la route, il y aurait moins d’accident. Cela voudrait dire que les gens seraient plus polis, plus respectueux des autres. Il y aurait moins de stress.
Et si on marchait sur la tête, on aurait des bosses ! Et on verrait le monde à l’envers !
Et si les chiens ressemblaient à des hippopotames, il faudrait refaire les trottoirs plus larges et se promener avec une pelle !
Si on pouvait changer de tête, on pourrait séduire, tromper les gens. C’est comme le joker dans un jeu de carte : on remplacerait n’importe qui. On aurait des fermetures éclair autour du cou mais il faudrait que la nouvelle tête aille avec le reste du corps. Sandra choisirait une tête de dauphin, Cathy une tête d’orque, et Louise une tête de singe parce que c’est malin, un singe ! Les têtes de chouettes, il y en déjà pas mal. Avec une tête de cochon, Louise mangerait de tout parce qu’un cochon c’est gourmand et mignon. Son Amary aurait une tête de clown pour faire rigoler tout le monde, les stressés et les «constipés».
Eric, Flore, Son Amary, Nathalie, Yves, Louise, Kathy et Sandra (venue nous rejoindre quelques minutes).
L’Atelier d’écriture à l’Epicerie Sociale avec Sonia : On a imaginé un texte avec des phrases qui commençaient pas « Et si… ». On a ri. C’était bien. Il y avait du monde et du bruit avec les enfants à côté. C’était calme à la fin. On a discuté. Kathy a écrit le mot « bonheur » à l’encre de Chine. Nathalie et Yves ont fait une dictée avec la poésie qu’on avait écrite la dernière fois : «La Poésie du vent». Son Amary et Flore ont vu quelques minutes Maryline, l’esthéticienne, pour être belle. Elles sont coquettes !
Flore et Eric.
Inscription à :
Articles (Atom)